les Danois se cloîtrent après les mesures drastiques prises par le gouvernement

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La première ministre danoise, Mette Frederiksen, et le ministre de la santé, Magnus Heunicke, lors d’une conférence de presse au sujet de la progression du coronavirus, à Copenhague, le 10 mars 2020.
La première ministre danoise, Mette Frederiksen, et le ministre de la santé, Magnus Heunicke, lors d’une conférence de presse au sujet de la progression du coronavirus, à Copenhague, le 10 mars 2020. LISELOTTE SABROE / AFP

Rues presque désertes, écoles sans élève, bars, salles de gym et attractions touristiques fermées… Vendredi matin, Copenhague avait des airs de ville morte. Les mesures de confinement, annoncées mercredi 11 mars, par le gouvernement, n’entreront pourtant pas en vigueur avant le week-end. Mais c’est un peu comme si les Danois avaient pris les devants, par mesure de précaution.

A la gare centrale, le voyageur est accueilli par un message, diffusé en anglais d’abord, puis en danois, l’informant qu’« en raison de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement recommande d’éviter les transports en commun ». Le conseil est presque de trop. Le métro, comme les bus, roule quasiment à vide. Depuis la conférence de presse télévisée de la première ministre, Mette Frederiksen, mercredi soir, les Danois se terrent chez eux. Vendredi soir, la première ministre a annoncé la fermeture des frontières du royaume, à compter de samedi, 12 heures, jusqu’au 13 avril.

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Parmi les mesures annoncées par la chef du gouvernement social-démocrate : la fermeture de toutes les administrations et institutions publiques, y compris les écoles et les universités, à partir de lundi 16 mars, pendant deux semaines. L’ensemble des fonctionnaires, à l’exception du personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, ainsi que des policiers, sont priés de rester chez eux. Même chose pour les salariés du privé, qui peuvent avoir recours au télétravail.

801 contaminations

Dès mercredi, les supermarchés ont été pris d’assaut, forçant le lendemain le ministre de l’alimentation à taper du poing sur la table et à menacer de mettre en place des restrictions, si les Danois ne cessaient pas immédiatement de « hamstre » (« faire des réserves », à la manière d’un hamster).

Employée de l’Agence nationale pour la numérisation au ministère des finances, Katerine a reçu un e-mail dés la fin de la conférence de presse : « On nous informait qu’on pouvait venir chercher nos affaires le lendemain, mais que tout serait fermé à parti de vendredi. » Dès jeudi, elle a décidé de garder à la maison ses fils de 9 et 17 ans, même si leurs établissements scolaires étaient ouverts jusqu’à vendredi soir. « C’est ce que la première ministre nous a demandé de faire, si nous en avions la possibilité », précise-t-elle.

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Pendant deux semaines, Katerine va continuer à percevoir son salaire. « Mais je vais travailler, ce ne sont pas des vacances. » Le lycée a organisé des cours à distance, pour son aîné. Le plus jeune devrait en être dispensé. Elle soutient la décision du gouvernement de confiner le pays : « Il faut que nous parvenions à enrayer cette épidémie le plus vite possible. »

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