L’Allemagne veut tout faire pour empêcher une nouvelle vague migratoire

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La chancelière allemande Angela Merkel, lors d’une réunion avec les dirigeants des associations de migrants à Berlin, en Allemagne, le 2 mars.
La chancelière allemande Angela Merkel, lors d’une réunion avec les dirigeants des associations de migrants à Berlin, en Allemagne, le 2 mars. Markus Schreiber / AP

Les migrants sont prévenus : « N’allez pas à la frontière [gréco-turque]. La frontière n’est pas ouverte », a averti Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires extérieures, vendredi 6 mars, à Zagreb (Croatie). Une semaine après que la Turquie a annoncé que ses frontières vers l’Europe étaient accessibles, provoquant un afflux de migrants aux portes de la Grèce, le chef de la diplomatie européenne a adressé un « message clair » à ceux qui se sentiraient encouragés par la décision d’Ankara.

« Evitez une situation dans laquelle vous pourriez être en danger. Evitez une escalade de la crise. Evitez de vous déplacer vers une porte fermée. Et ne dites pas aux gens qu’ils peuvent y aller car ce n’est pas vrai », a martelé M. Borrell à l’issue d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE dans la capitale croate.

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Tout faire pour empêcher une nouvelle vague migratoire : sur ce point, les 27 Etats membres de l’UE sont d’accord, à commencer par l’Allemagne. Cinq ans après la « crise des réfugiés » de 2015, année durant laquelle 890 000 demandeurs d’asile sont arrivés outre-Rhin, Angela Merkel veut éviter à tout prix que l’histoire se répète. Politiquement fragilisée par sa décision d’alors, de ne pas fermer les frontières de son pays aux réfugiés venus du Proche-Orient via la route des Balkans, la chancelière allemande défend aujourd’hui une position d’une extrême fermeté.

« Les frontières de l’Europe ne sont pas ouvertes aux réfugiés de Turquie, et cela vaut aussi pour nos frontières allemandes », a tweeté, mercredi, le ministère allemand de l’intérieur. Le message a été posté en quatre langues : allemand, anglais, arabe et farsi. Très discrète sur ce sujet au cours des derniers jours, Mme Merkel a laissé en première ligne son ministre de l’intérieur, Horst Seehofer (CSU). Tout un symbole : en 2015, M. Seehofer, alors ministre-président du Land de Bavière, avait vertement critiqué la politique d’accueil de la chancelière allemande. Depuis, les deux dirigeants se sont plusieurs fois affrontés sur les questions migratoires, au point que M. Seehofer a failli quitter le gouvernement fédéral, en juin 2018, trois mois après son arrivée au ministère de l’intérieur.

« Un risque démocratique »

La hache de guerre est enterrée. Cette semaine, Mme Merkel et M. Seehofer ont pris soin, à plusieurs reprises, d’afficher leur complicité en public. Et quand des journalistes ont demandé au ministre de l’intérieur, mardi soir, s’il était désormais « 100 % d’accord » avec la chancelière sur la question des migrants, celui-ci a répondu : « Oui, absolument. » Quelques minutes plus tôt, M. Seehofer avait confié aux députés du groupe CDU-CSU du Bundestag qu’il n’aurait jamais pensé que lui et Mme Merkel puissent être à ce point d’accord à propos des migrants.

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