Baie-du-Tombeau: ils se marient grâce à la générosité de bénévoles

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Une formidable chaîne d’amour et d’entraide s’est formée spontanément pour réaliser ce mariage.

Une formidable chaîne d’amour et d’entraide s’est formée spontanément pour réaliser ce mariage.

Elle en a les larmes aux yeux, rien qu’en repensant au plus beau jour de sa vie. «C’était le mariage de mes rêves.» Komal habite Baie-du-Tombeau. Et elle n’avait jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, vivre une histoire d’amour pareille…

Komal est, en fait, de foi hindoue. Il y a six ans, elle tombe follement amoureuse de Hans. Ensemble, ils ont eu deux enfants. Mais depuis le début de l’année, la jeune femme souhaite se convertir et s’unir à l’homme de sa vie. Elle approche l’Église afin de se faire baptiser et célébrer sa première communion mais elle doit avant tout se marier religieusement, à la demande du prêtre. Une chose joue les trouble-fête : l’argent. Le couple n’a pas les moyens de se payer une cérémonie digne de ce nom. Komal travaille dans une salle de gym et Hans est maçon. Avec deux enfants, il leur est difficile d’encourir de telles dépenses.

Dans un premier temps, Komal se tourne vers Caritas pour sa robe de mariée. Mais celles qu’elle essaie ne sont pas à sa taille. Cependant, ayant eu vent de son projet, les bénévoles ont souhaité venir en aide au couple.

«Comme dans un rêve»

Le bouche-à-oreille a bien marché. C’est un véritable élan de solidarité qui s’est formé, un moment de pur partage. «Moi qui m’attendais à avoir un mariage simple, petit… Cela a été comme dans un rêve. Je n’ai rien à dire. Je suis une femme comblée. Je n’ai pas de mots pour remercier ces gens-là», confie Komal.

Elle n’a pas eu à s’occuper de quoi que ce soit. Les bons samaritains ont tout fait, l’organisation était parfaitement rôdée. Vêtements, chaussures, bijoux, coiffure, maquillage aussi bien pour la mariée et le marié que pour leurs enfants. Tout le monde a également contribué pour que des boissons et des «ti gajak» soient servis lors de la fête. «Nous avions convenu que chaque bénévole apporterait deux gajak. Et nous en avons eu plusieurs variétés au final. Nanyé pa finn manké ek tou inn bien pasé. Samem ki inportan», raconte l’équipe de bénévoles.

Le mariage s’est déroulé dans la salle de gym où travaille Komal. La cérémonie officielle a, elle, été célébrée en l’église de St.-Malo. Alors que proches et amis profitaient de ce moment d’immense joie et de bonheur, les bénévoles avec l’aide de leurs conjoints se sont mis aux fourneaux. «Pa ti ena catering. Nou mem nou’nn finn frir gajak, nou mem nou’nn servi.»

Une formidable chaîne d’amour et d’entraide qui, selon les bénévoles, s’est formée spontanément. «Oui, c’est la première fois que nous entamons une telle démarche. Et nous ne regrettons rien. Voir la joie dans les yeux du couple est suffisant. Au final, nous en gardons toujours un souvenir inoubliable…»

Komal, Hans et leurs enfants n’oublieront pas non plus ce jour exceptionnel, où l’on a célébré l’amour…


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