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Marzio Toniolo via REUTERS
FactuelMarzio Toniolo est instituteur à San Fiorano, à 70 kilomètres de Milan. Désormais, il est confiné comme les 50 000 habitants de sa ville, pour cause de coronavirus. Depuis qu’il est en quarantaine, il documente la vie de sa famille entre quatre murs.
Marzio vit avec ses grands-parents, son épouse, Chiara Zuddas, et ses filles, âgées de 2 ans. « Nous avons expliqué 100 fois à grand-père que le bar était fermé, pour l’aider à comprendre la situation » explique t-il.
« Nous pouvons promener les chiens ou faire de la course à pied, mais les autorités recommandent d’éviter les contacts avec d’autres personnes. » Les habitants qui tentent de quitter la zone s’exposent à une amende de 206 euros, et risquent jusqu’à trois mois de prison.
De son côté, Chiara Zuddas, également enseignante, a ouvert un groupe WhatsApp pour rester en contact avec ses élèves. « Malgré leur jeune âge, ils ont besoin de maintenir un contact. Je ne l’ai pas fait pour assurer leur programme scolaire mais pour maintenir la relation. »
Dans la famille, on prend sa température régulièrement, et on compte les jours restants avant la fin de la quarantaine. Ils s’informent grâce aux chaînes d’information en continu. « Certains de mes amis ont contracté le virus, mais ils vont déjà beaucoup mieux. Ils m’ont dit de ne pas s’inquiéter. » Depuis qu’il est quarantaine, il documente la vie de sa famille entre quatre murs. Ces images sont prises entre le 21 février et le 2 mars.
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