« Le capital sympathie de la Tunisie s’érode » – Jeune Afrique

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Farid Belhaj (Tunisie), vice-president de la Banque Mondiale, en charge du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. A Paris, le 22.01.2019. Photo Vincent Fournier/JA

Farid Belhaj (Tunisie), vice-president de la Banque Mondiale, en charge du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. A Paris, le 22.01.2019. Photo Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA

Le vice-président Moyen-Orient – Afrique du Nord de la Banque mondiale brosse un tableau sans concession de la conjoncture régionale, plaidant pour une plus grande place du secteur privé et pour l’accélération des réformes.


Vétéran de la Banque mondiale (BM), où il a passé vingt ans, le Tunisien Ferid Belhaj, nommé vice-président en juillet 2018, conserve son franc-parler sur la situation d’une zone Moyen-Orient - Afrique du Nord où l’institution multilatérale a réduit son empreinte. Passés de 6,3 milliards de dollars en 2018 à 5,4 milliards en 2019, ses financements seront encore en repli en 2020.

Jeune Afrique : Pourquoi estimez-vous que la croissance du Maroc est « en deçà de ses ambitions » ?

Ferid Belhaj : Le Maroc d’aujourd’hui me fait un peu penser à la Tunisie de 2008 : des indicateurs positifs, mais aussi des fragilités. Vu la stabilité du pays et sa forte capacité à attirer les investissements, il devrait afficher un taux de croissance de 6 % à 7 %. Or celui-ci ne dépasse pas les 3 %, ce qui ne permet pas de créer assez d’emplois pour assurer un développement soutenable.

Il faut donner



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JeuneAfrique

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