Super Tuesday des primaires démocrates : Joe Biden crée la surprise

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Joe Biden s’adresse à ses supporteurs lors d’un meeting à Los Angeles (Californie), le soir du Super Tuesday, le 3 mars.
Joe Biden s’adresse à ses supporteurs lors d’un meeting à Los Angeles (Californie), le soir du Super Tuesday, le 3 mars. ELIZABETH FRANTZ / REUTERS

La course à l’investiture démocrate est relancée. Les bons débuts du sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, notamment dans le Nevada, l’avaient transformé irrésistiblement en favori. Le Super Tuesday et ses quatorze Etats, mardi 3 mars, pouvaient donc lui permettre de creuser l’écart sur ses adversaires. Il espérait compter pour cela sur la force de son message politique, une solide organisation, et sur son armée de petits donateurs.

Soixante-douze heures ont cependant tout changé. Le triomphe, le 29 février, en Caroline du Sud, de l’ancien vice-président Joe Biden, dont la campagne était à l’agonie, a en effet déclenché un rassemblement du camp qui défend des positions plus modérées que celles de Bernie Sanders. Tour à tour, le benjamin de la course, Pete Buttigieg, et la sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar ont mis un terme à leur candidature et apporté leur soutien à Joe Biden.

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Le résultat a sans doute dépassé les attentes de l’ancien vice-président. Le début de soirée lui a été extrêmement profitable. Alors que Bernie Sanders a remporté sans surprise le Vermont, sa terre d’élection, Joe Biden a gagné haut la main en Virginie et en Caroline du Nord, des Etats richement dotés en délégués. Puis la fidélité de l’électorat afro-américain lui a permis d’ajouter rapidement à sa liste de succès l’Alabama, le Tennessee, l’Oklahoma, et l’Arkansas.

Les sondages de sortie des urnes, notamment celui de la chaîne CNN, ont mis en évidence des éléments favorables pour Joe Biden. Une bonne partie des électeurs (37 % en Virginie, 31 % en Caroline du Nord) se sont décidés dans les toutes dernières heures. L’ancien vice-président a donc pu compenser sa quasi-absence des ondes par l’image de rassembleur affichée notamment au Texas, lundi, à l’occasion d’une rencontre avec Pete Buttigieg, puis d’un meeting commun avec Amy Klobuchar.

Un réflexe de vote utile

Les motivations des électeurs ont également joué en sa faveur. Une majorité absolue de ces derniers, en Caroline du Nord comme en Virginie, a assuré que battre Donald Trump en novembre est leur priorité, soit exactement le message véhiculé par l’ancien vice-président, à la différence de la « révolution politique » que Bernie Sanders place au cœur de sa campagne.

La résurgence de Joe Biden ne s’est d’ailleurs pas limitée à l’électorat afro-américain. Battu à plates coutures dans le New Hampshire, le 10 février, il a effectué une percée inattendue dans l’Etat voisin du Massachusetts, devançant Bernie Sanders en dépit de la proximité du Vermont, et surtout Elizabeth Warren, élue de cet Etat, plongeant la campagne de cette dernière dans les affres. Un cruel revers après des prestations pourtant remarquées lors des débats démocrates, notamment les deux derniers au cours desquels elle s’était attaquée de manière clinique au milliardaire Michael Bloomberg, entré tardivement dans la course.

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