Joe Biden joue son va-tout en Caroline du Sud

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Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu le 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Après des débuts catastrophiques dans l’Iowa et le New Hampshire, l’ancien favori de la course à l’investiture démocrate, Joe Biden, espère remporter sa première victoire lors de la primaire de Caroline du Sud, samedi 29 février.

L’ancien vice-président, qui mise sur la fidélité d’un électorat majoritairement afro-américain, a reçu à ce propos, mercredi 26 février, le soutien du numéro trois de la Chambre des représentants, élu de l’Etat, l’influent Jim Clyburn.

En meeting à la Coastal Carolina University, jeudi, Joe Biden a assuré que l’unité des Etat-Unis sera le plus grand défi du prochain président. « Cette nation ne cherche pas une révolution. Elle cherche des résultats », a déclaré l’ancien vice-président. « Les démocraties ont besoin de consensus. Sinon, nous n’avons que les abus de pouvoir de la part d’un président, qu’il soit démocrate ou républicain. » Joe Biden n’a pas cité le nom du sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, mais l’allusion était transparente tant ce dernier s’est identifié à la « révolution politique » qu’il appelle de ses vœux.

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M. Biden espère profiter d’un bon résultat en Caroline du Sud pour relancer sa candidature face à celui qui fait désormais la course en tête, à la fois en nombre de délégués et dans les intentions de vote. Le temps est compté. Il ne dispose ni des moyens financiers illimités de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, qui lui dispute l’électorat du centre du Parti démocrate, ni de l’armée de petits donateurs du sénateur du Vermont.

La pression qui s’accumule sur les épaules de l’ancien vice-président de Barack Obama ne l’a pas empêché de multiplier les gaffes qui l’ont rendu involontairement célèbre. « Je m’appelle Joe Biden, je suis candidat démocrate au Sénat américain », a-t-il ainsi déclaré, lundi, lors d’un discours de campagne.

Vantant le même jour les efforts qu’il a déployés pour que la Chine rejoigne l’accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique, il a confondu le nom du président Xi Jinping avec celui d’un autre responsable décédé en 1997. « C’est moi qui, après avoir rencontré Deng Xiaoping, ai défendu l’idée que la Chine rejoindrait [l’accord] si on lui mettait la pression », a-t-il déclaré. Jeudi, son équipe de campagne a dû aussi rectifier des déclarations dans lesquelles Joe Biden avait évoqué une arrestation dans l’Afrique du Sud de l’apartheid.

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