la Commission européenne estime que les contrôles aux frontières ne se justifient pas

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La commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, et le ministre italien de la santé, Roberto Speranza, après une réunion avec leurs homologues français, suisse, allemand, slovène, croate et autrichien à Rome le 25 février.
La commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, et le ministre italien de la santé, Roberto Speranza, après une réunion avec leurs homologues français, suisse, allemand, slovène, croate et autrichien à Rome le 25 février. Gregorio Borgia / AP

Limitée dans ses compétences en matière de santé publique, la Commission européenne tente d’assurer la coordination entre les Etats membres de l’Union européenne et le partage d’information, face à la crise du Covid-19, qui a tué 10 personnes en Italie. Les experts de l’Agence européenne de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ont indiqué lundi 24 février que le risque d’une concentration de cas similaire à ce qui a été découvert en Italie était désomais « modéré à élevé ». « Nous devons aborder cette situation très sérieusement mais nous ne devons pas céder à la panique et plus important encore, à la désinformation », a toutefois affirmé la commissaire à la santé, Stella Kyriakides. Elle était venue annoncer à la presse la mobilisation de 232 millions d’euros pour soutenir l’action de l’OMS et faciliter la recherche dans le contexte du Covid-19.

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Face aux cas d’infections chaque jour plus élevés, majoritairement détectés en Italie, plusieurs personnalités politiques de droite et d’extrême droite ont réclamé la fermeture des frontières intérieures de l’UE. A l’instar, en France, de la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, ou encore du président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan. Toutefois, le ministre italien de la santé, Roberto Speranza, a assuré mardi que tous les pays voisins de l’Italie s’étaient « engagés à garder leurs frontières ouvertes, car les fermer serait une erreur et disproportionné ». Cette déclaration faisait suite à une réunion ministérielle entre l’Italie, la France, la Suisse, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, l’Allemagne et l’Union européenne.

« Impulser une coordination »

Pour la Commission, toute nouvelle mesure doit être analysée à l’épreuve de trois critères : l’existence d’une évaluation des risques crédibles alimentée par des preuves scientifiques, le respect de la proportionnalité et la nécessité de coordination avec les autres Etats membres. Or, à ce stade, ni l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ni l’ECDC ne recommandent la suspension de la libre circulation à l’intérieur de l’espace Schengen, souligne l’institution européenne.

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La réintroduction de contrôles aux frontières, autorisée pour une période limitée en cas de menace sérieuse pour la sécurité intérieure ou l’ordre public, relève de la compétence des Etats membres. La Commission européenne, qui ne peut s’y opposer, peut toutefois émettre un avis relatif à la proportionnalité et la nécessité d’une telle décision. A ce stade, aucun Etat membre n’a introduit de notification faisant état de telles velléités, a confirmé la Commission mardi. Elle a néanmoins indiqué qu’elle allait « impulser une coordination entre les Etats membres pour éviter des politiques divergentes sur les contrôles aux frontières et les pratiques ».

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