quelles raisons peuvent amener à fermer une ville ?

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A Wuhan, près de la Yellow Crane Tower, le 24 février 2020.
A Wuhan, près de la Yellow Crane Tower, le 24 février 2020. STRINGER / REUTERS

Aucun pays n’est certain de pouvoir faire plus et mieux que la Chine dans la mise en place de dispositifs pour contrôler l’épidémie de coronavirus. Fermer un territoire, interdire les relations avec l’extérieur, le protéger derrière un mur, sont de vieux réflexes… qui ne réussissent jamais totalement, comme le montre la millénaire Grande Muraille, si souvent contournée.

La ligne Maginot n’a pas fait mieux et les réactions de très nombreux pays face au Covid-19 montrent que la leçon passe mal. Tandis que dans un premier temps, la Russie, le Japon, le Pakistan, les Etats-Unis, l’Australie et l’Italie ont fermé leurs frontières aux personnes venant de Chine, contre l’avis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus récemment onze pays du Moyen-Orient ont bouclé leurs frontières aériennes et/ou terrestres avec l’Iran.

Mais ne serait-il pas plus facile de fermer une ville qu’une nation ? Une illusion, qui s’explique sans doute par la présence possible de murailles autour de ces villes, oubliant au passage qu’il s’agissait au moment de leur construction d’empêcher de rentrer plus que de sortir.

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Plusieurs raisons peuvent contribuer, encore aujourd’hui, à prendre la décision de fermer une ville ou à ce qu’elle se retrouve coupée du monde.

  • Faire face aux éléments déchaînés

Dans certaines régions, le nord du continent américain par exemple, les tempêtes de neige peuvent pousser les autorités à « fermer » une ville. Vancouver l’a fait le 15 janvier 2020. Une pratique relativement fréquente aux Etats-Unis, comme le montre le Farmers’ Almanac, et qui pose toujours la question de « qui » décide de fermer, remarque le National Geographic. Une question fondamentale en démocratie.

  • Contrôler une attaque terroriste

C’est une attaque terroriste, qui avait conduit à la fermeture de Boston, en 2013. Deux ans plus tard, The Atlantic expliquait que cela avait été probablement inutile, qualifiant cette décision d’erreur. La mobilisation de 19 000 gardes nationaux, lourdement armés, et la paralysie des activités de la ville avaient en effet causé plus de tort à la population et à l’économie que le terroriste lui-même.

  • Marquer l’existence d’une frontière

Entre les Etats-Unis et le Mexique, la conurbation San Diego-Tijuana reste le passage frontalier terrestre le plus fréquenté au monde. Tous les discours sur la « construction d’un mur » (déjà largement en place) n’empêchent pas les autorités des deux pays d’élargir le point de passage le plus utilisé… Objectifs : mieux gérer les flux, aussi bien commerciaux que migratoires, essentiels aux communautés des deux côtés.

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