Bernie Sanders résiste aux attaques de ses rivaux démocrates

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Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu le 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, tout d’abord cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Bernie Sanders avait été jusqu’à présent relativement épargné lors des débats démocrates. La situation a changé, mardi 25 février, en Caroline du Sud, quatre jours après son large succès lors des caucus du Nevada qui l’ont propulsé à la place exposée de favori de la course à l’investiture présidentielle. Après de premières salves, le sénateur du Vermont, doyen de la compétition électorale, a fait mine de s’en amuser : « J’entends beaucoup mon nom ce soir, je me demande bien pourquoi. »

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Dans cette Caroline du Sud que l’ancien vice-président, Joe Biden, pourrait remporter samedi, grâce à son assise auprès des électeurs afro-américains, Bernie Sanders s’attendait certainement aux critiques visant son plan pour créer une protection santé universelle, aux dépens des compagnies privées qui assurent la majorité des Américains. Le sénateur y a répondu une nouvelle fois sans le chiffrer. Il s’est limité à contester toute forme de radicalité dans cette proposition comme dans d’autres qu’il est le seul à défendre. Toutes reposent sur un généreux financement fédéral.

Après s’être attiré les critiques par ses propos louangeurs sur la politique éducative du dictateur cubain Fidel Castro, le 23 mars, Bernie Sanders a été à nouveau soumis à la question à propos de sa complaisance passée envers des régimes autoritaires de gauche. Le sénateur s’est retranché derrière des paroles prononcées par Barack Obama, il est vrai à La Havane, au cours d’une visite historique.

Il s’est ensuite indigné de certaines interventions américaines dans des pays d’Amérique latine, remontant même jusqu’au renversement du premier ministre iranien, Mohammad Mossadegh, en 1953. « Quand les dictatures, que ce soit les Chinois ou les Cubains font quelque chose de bien, il faut le reconnaître », a-t-il assuré. Le sénateur a persisté dans ses critiques virulentes contre la politique israélienne de Donald Trump en indiquant qu’il pourrait considérer de redéplacer l’ambassade des Etats-Unis à Tel Aviv s’il est élu à la Maison Blanche.

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