Les Bourses mondiales saisies par la fièvre du coronavirus

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A la bourse de New York, le 24 février.
A la bourse de New York, le 24 février. JOHANNES EISELE / AFP

La propagation de l’épidémie de coronavirus hors de Chine, particulièrement en Iran et en Italie, ainsi que les révisions à la baisse, dimanche 22 février, des prévisions de croissance mondiale par le Fonds monétaire international (FMI), ont semé lundi un véritable vent de panique sur les marchés financiers. A New York, le Dow Jones a chuté de 3,6 %, sa pire séance en plus de deux ans, et le Nasdaq a dégringolé de 3,7 %. En Europe, la Bourse de Milan avait perdu 5,4 % à l’issue de la séance de lundi, le DAX allemand 4 %. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a abandonné 3,94 %. Réunis durant le week-end en Arabie saoudite, les ministres des finances du G20 ont pourtant promis des mesures pour faire face à une éventuelle de la détérioration de la situation. Ils n’ont pas été entendus.

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) évoque le risque de pandémie, c’est toute l’économie mondiale qui menace désormais d’être déstabilisée par le Covid-19. « Cette réaction reflète la déception des marchés boursiers et financiers qui pensaient que le choc du coronavirus allait être temporaire », analyse William De Vijlder, chef économiste de BNP Paribas. La propagation de l’épidémie, selon un mécanisme qui semble aujourd’hui difficile à décrypter, plonge les marchés dans l’incertitude.

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Les centres de production européens désormais menacés

L’inquiétude est montée d’un cran ce week-end, en Asie, après le passage en état d’alerte maximum de la Corée du Sud à la suite d’une hausse des cas de coronavirus. Le ralentissement de son économie pourrait être plus important que prévu, en raison d’une baisse de la consommation intérieure.

Alors que les usines et les ports tournent au ralenti en Asie, ce sont désormais les centres de production européens qui sont menacés, avec plusieurs régions italiennes placées en quarantaine depuis ce week-end. Les localités touchées par l’épidémie contribuent au PIB italien à hauteur de 12 %. « L’économie italienne ne peut pas se permettre une pause de son activité », a prévenu lundi le cabinet Oxford Economics. Après une récession au quatrième trimestre 2019, les espoirs de redressement de l’économie de la Péninsule sont compromis.

Europe, c’est toutefois l’Allemagne qui est la plus vulnérable à un ralentissement de la production manufacturière et à une baisse du commerce mondial. « Avec l’apparition du coronavirus, le risque d’une récession manufacturière en Allemagne au premier semestre existe désormais », explique Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique au sein de la société d’assurance-crédit Euler Hermes. Même si le choc de l’épidémie est temporaire, « le rebond en Europe sera sans doute moins rapide qu’en Chine », poursuit Ana Boata. La marge de manœuvre pour une relance budgétaire y est en effet plus réduite qu’en Chine et la situation politique plus instable.

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