Bernie Sanders conforte sa place en tête dans le Nevada

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Bernie Sanders, avec sa victoire dans le Nevada, continue sa course en tête pour la nomination démocrate, à San Antonio (Texas), le 22 février.
Bernie Sanders, avec sa victoire dans le Nevada, continue sa course en tête pour la nomination démocrate, à San Antonio (Texas), le 22 février. ERIC GAY / AP

Bernie Sanders conforte sa position de favori dans la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de novembre 2020. Samedi 22 février, il l’a une nouvelle fois emporté sur ses concurrents à l’issue des caucus du Nevada, le premier scrutin se tenant dans un Etat comptant une forte proportion de minorités. Il était déjà arrivé en tête aux caucus de l’Iowa, le 3 février, ex aequo avec le jeune centriste de l’Indiana Pete Buttigieg, et aux primaires du New Hampshire le 11 février avec 25,6 % (contre 24,3 % à M. Buttigieg).

Cinq heures après l’ouverture du scrutin, l’agence Associated Press l’a déclaré vainqueur, compte tenu de l’écart creusé avec ses adversaires.

Arrivé au Texas, l’un des Etats les plus importants du Super Tuesday (super-mardi) du 3 mars qui verra quatorze Etats voter, le sénateur du Vermont s’est félicité du message envoyé aux « milliardaires » de tous bords. « Trump et ses amis pensent qu’ils vont gagner cette élection en nous divisant, a-t-il lancé. Mais nous allons gagner parce que nous faisons exactement l’inverse. Nous rassemblons les gens. »

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En fin de soirée, la bataille dans le Nevada restait serrée pour la seconde place. L’ancien vice-président Joe Biden, en difficulté depuis ses cuisantes défaites de l’Iowa et du New Hampshire (cinquième position), semblait pouvoir sauver sa candidature. « Je ne suis ni un socialiste, ni un ploutocrate », a-t-il lancé en direction du vainqueur du jour, Bernie Sanders, et de l’absent des caucus, le milliardaire Michael Bloomberg.

Une démographie américaine en évolution

Au jugé des tout premiers résultats, son directeur de campagne Greg Schultz avait cru pouvoir annoncer « le come-back de Biden ». Mais l’ancien vice-président était talonné de près par Pete Buttigieg, le benjamin de la course, qui a revendiqué la seconde place, arguant de ce qu’il avait pris l’avantage dans le Nevada rural, dont les résultats étaient plus lents à décompter. La sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, malgré sa pugnacité, ne semblait pas avoir réalisé la percée qu’elle espérait.

L’ancien vice-président Joe Biden, lors du caucus du Nevada, 3e État du pays à voter pour la nomination du candidat démocrate, le 22 février.
L’ancien vice-président Joe Biden, lors du caucus du Nevada, 3e État du pays à voter pour la nomination du candidat démocrate, le 22 février. ETHAN MILLER / AFP

Trente-six délégués seulement étaient en compétition dans cet Etat de l’Ouest américain (sur 1 991 pour emporter l’investiture) mais l’enjeu allait bien au-delà : il s’agissait de savoir quel candidat est à même de rassembler une coalition suffisamment large pour être représentative d’une démographie américaine en évolution.

En 2016, Bernie Sanders, socialiste démocratique venu d’un Etat rural et monocolore, avait perdu le Nevada (de 5 points seulement) derrière Hillary Clinton, beaucoup mieux implantée chez les Latinos. Quatre ans plus tard, « Bernie » montre qu’il a réussi à séduire les minorités. Selon l’enquête Edison Media Research, réalisée à l’entrée des bureaux de vote, il a recueilli 51 % du vote latino, nettement devant Joe Biden (13 %).

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