Président Trump, an IV : mon ami Bernie

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Une poupée Bernie Sanders lors d’un meeting du candidat à la primaire démocrate à El Paso, au Texas, samedi 22 février.
Une poupée Bernie Sanders lors d’un meeting du candidat à la primaire démocrate à El Paso, au Texas, samedi 22 février. PAUL RATJE / AFP

Les semaines se suivent et restent excellentes pour Donald Trump. Mercredi 19 février, le débat démocrate à Las Vegas (Nevada) a relevé de la bataille de rue. Au volant de ses convictions, la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren a violemment percuté l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, qui s’était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Par précaution, elle lui est repassée dessus en marche arrière et a ouvert sa portière pour un dernier de coup de pied. Pour le cas où.

Le milliardaire a pu se consoler en constatant qu’il n’était pas le seul agressé. A la fin, tout le monde était peu ou prou couvert de sang, au point que la sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, a jugé bon de conclure en assurant aux téléspectateurs que ce qui unissait les démocrates l’emportait de beaucoup sur ce qui les divisait. La précision n’était pas inutile.

Bernie, un adversaire rêvé

Le président des Etats-Unis, avant de s’envoler pour l’Inde, a pu ensuite se réjouir de la nette victoire, samedi 22 février, du sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders lors des caucus du Nevada, troisième étape de la course à l’investiture démocrate.

Il l’a aussitôt félicité sur son compte Twitter, tout en l’alertant contre des tentatives sournoises supposées du Parti démocrate pour le priver de la victoire. Ce n’était pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière. Le président des Etats-Unis avait déjà mis en garde le sénateur il y a tout juste un mois, le 22 janvier. « Il semble de plus en plus clair que les démocrates ne lui permettront jamais de gagner ! », avait assuré le président des Etats-Unis, qui voit souvent des complots partout.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Donald Trump en campagne à Las Vegas, comme au premier jour

Il se pourrait bien que cette sollicitude ne soit pas totalement désintéressée, si on se limite aux calculs du président. Donald Trump rêve sans doute d’en découdre en novembre avec le candidat le plus à gauche que l’on puisse imaginer, pour ramener à son bercail les brebis indépendantes et républicaines modérées qu’insupportent le président et sa privatisation progressive de l’Etat fédéral, où la loyauté au chef devient le seul critère qui tienne.

Pacifiste radical

Le programme de Bernie Sanders, qui a la bonté de se revendiquer socialiste, est de nature à mobiliser contre lui les familles républicaines, de l’aile pro business aux évangéliques, en passant par les nationalistes classiques qui ne devraient pas être transportés à l’idée de confier en partie le sort des intérêts américains aux Nations unies comme le souhaite ce pacifiste radical.

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