les vieux partis politiques sont à la peine

0
115

[ad_1]

« Tous les partis, ou presque, espèrent reprendre pied à la faveur des élections municipales qui sont fixées au dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour et au dimanche 22 mars 2020 pour le second. »
« Tous les partis, ou presque, espèrent reprendre pied à la faveur des élections municipales qui sont fixées au dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour et au dimanche 22 mars 2020 pour le second. » Alain Le Bot/Photononstop

Deux ans et demi après l’irruption d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, la recomposition du paysage politique se poursuit, entre Les Républicains (LR), sous le coup d’un décrochage aux élections européennes, une marginalisation du Parti socialiste (PS), des difficultés tenaces pour La France insoumise (LFI) et le Parti communiste (PC) et l’émergence des écologistes. Une constante : les partis traditionnels, relégués aux marges du nouveau clivage entretenu par La République en marche (LRM) avec le Rassemblement national (RN), peinent à relever la tête.

Dans le même temps, la prise de conscience environnementale des Français fait les affaires d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Tous ou presque espèrent reprendre pied à la faveur des municipales, scrutin local où la majorité présidentielle part sans ancrage.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Contesté dans la rue, Emmanuel Macron s’érige en rempart contre la droite populiste

A droite, 2019 a été l’année de la défaite de trop, puis du chantier. Après l’échec de la présidentielle, après des législatives qui ont vu le groupe LR à l’Assemblée fondre de moitié, le parti s’est effondré aux Européennes, à 8,5 %. Le score a contraint LR à l’introspection, d’abord en déclenchant la démission de son président, Laurent Wauquiez. Pendant cinq mois, le parti a navigué à vue, sous l’intérim de Jean Leonetti. L’enjeu : contenir la panique et limiter les départs. Il était trop tard pour Valérie Pécresse, qui a quitté LR pour son mouvement, « Soyons libres ».

Retrouvez la nouvelle édition du « Bilan du Monde »

Cet article est tiré du « Bilan du Monde » 2020, un hors-série de 220 pages pour tout comprendre des enjeux de l’année en France et dans le monde. La nouvelle édition est actuellement en vente dans les kiosques ou par Internet en se rendant sur le site Boutique.lemonde.fr.

En revanche, le parti continue de couver de ses attentions ses nombreux maires, souvenirs des victoires de la vague bleue de 2014, pour éviter des défections, limitées mais retentissantes, vers LRM ou le RN et assurer son identité de « parti des territoires ».

Changement d’ère au RN

Symbole de ce recentrage vers les territoires, le président du Sénat Gérard Larcher est apparu en pasteur de la droite et du centre lors d’un tour de France auprès, notamment, des barons fâchés avec l’étiquette LR. Et à la tête du parti, c’est un chiraquien consensuel, Christian Jacob, qui a été élu en octobre avec la participation de 62 000 adhérents.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Elections municipales 2020 : ces têtes de liste qui dissimulent l’étiquette de leur parti

Candidat du rassemblement sans ambition nationale personnelle, l’ancien ministre s’est entouré d’un organigramme rajeuni et local, et a fait revenir son ami et éternel espoir de la droite François Baroin. Comme un signal de changement d’ère, quand Laurent Wauquiez se plaisait à courtiser l’électorat RN au risque de l’ambiguïté, la présidence Jacob a lancé une procédure d’exclusion contre un adhérent proche de Marion Maréchal, Erik Tegnér.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: