Il y a huit ans, la Syrie se soulevait… Comment le pays a sombré dans la guerre et le terrorisme

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Après quatre ans d’occupation par la rébellion et un mois d’intenses bombardements, Alep-Est tombe, le 22 décembre, entre les mains du régime syrien. L’offensive foudroyante de l’armée gouvernementale, appuyée par des combattants du Hezbollah libanais et de milices chiites étrangères soutenus par l’Iran, ainsi que par de violents raids aériens syriens et russes, a eu raison des derniers insurgés.

Les images montrant des familles entières déambuler dans des quartiers en ruine, esseulées et frigorifiées par la neige, font le tour du monde. L’opération d’évacuation supervisée par le Comité international de la Croix-Rouge conduit 35 000 personnes à quitter la ville.

En perdant son deuxième et dernier centre urbain après la vieille ville de Homs, évacuée en 2014, l’opposition armée perd surtout l’une de ses principales cartes, tant sur le champ de bataille que sur la scène internationale. Le régime syrien remporte, lui, sa plus grande victoire face aux rebelles depuis le début de la guerre, en 2011.

Pour la Russie aussi, la victoire est nette. En annonçant à Ankara, une semaine après la chute d’Alep, la conclusion d’un accord de paix qui garantit l’application d’un cessez-le-feu, le président russe, Vladimir Poutine, inflige aux Etats-Unis le plus sévère camouflet diplomatique qu’ils aient subi depuis des années. Moscou négocie cet accord avec la Turquie. Principal soutien des rebelles syriens, membre de l’OTAN, le président Recep Tayyip Erdogan fait, dès lors, son retour sur la scène diplomatique.

Malgré le cessez-le-feu, l’armée de Bachar Al-Assad continue les raids aériens sur plusieurs fronts : la province d’Idlib, le nord d’Alep, le centre de Hama et la région de Damas. C’est là que, le 29 janvier, le régime syrien enregistre une autre grande victoire en reprenant Wadi Barada, une ville située à 15 km de la capitale qui lui échappait depuis 2012. Après un mois de combat, nombre d’insurgés évacuent la ville. L’armée pénètre pour la première fois dans la station de pompage d’Aïn Al-Fijé, vitale pour l’alimentation en eau de Damas.

Presque six ans après le début de la guerre, la rébellion a, pour la première fois, les deux genoux à terre.

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