Le New Hampshire, une épreuve de vérité pour Joe Biden, Elizabeth Warren et Amy Klobuchar

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L’ancien vice-président démocrate Joe Biden, candidat à la présidentielle, en campagne à Gilford, dans le New Hampshire, le 10 février.
L’ancien vice-président démocrate Joe Biden, candidat à la présidentielle, en campagne à Gilford, dans le New Hampshire, le 10 février. Andrew Harnik / AP

Un mélange de neige et de pluie noie la petite ville de Gilford, lundi matin 10 février. Joe Biden a donné rendez-vous à ses supporters dans le sous-sol d’une église baptiste pour tenter de maintenir à flot une campagne durement secouée par une décevante quatrième place dans l’Iowa, qui pourrait se répéter dans le New Hampshire. L’assistance est modeste et les indécis nombreux.

Cindy, une sexagénaire venue par curiosité, a déjà fait son choix mais elle votera mardi pour le benjamin de la course, Pete Buttigieg. « Il incarne le futur, je ne veux pas être méchante avec Joe Biden mais on a l’impression qu’il n’a plus de jus », glisse-t-elle. L’une de ses voisines Diana, avait décidé au départ de voter pour l’ancien vice-président, puis d’autres candidats ont attiré son attention. « Peut-être que je reviendrai à mon premier choix », dit-elle, encore hésitante.

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Lorsqu’il prend la parole, Joe Biden concentre son propos sur ce qui constituait le cœur de son discours jusqu’à ce que son mauvais résultat dans l’Iowa l’incite à attaquer les deux vainqueurs, Pete Buttigieg et le sénateur du Vermont Bernie Sanders. « C’est une élection pour restaurer l’âme de notre nation », assure-t-il avant d’accabler Donald Trump de reproches. Comme régulièrement lors de ses réunions publiques, l’ancien vice-président s’attarde plus sur le passé, sur son bilan, ou ses douloureuses épreuves personnelles, qu’il ne projette son auditoire dans l’avenir.

Un nouveau mauvais résultat accentuerait ses difficultés à financer sa campagne, alors que pour la première fois, lundi, un sondage national, celui de la Quinnipiac University, l’a placé nettement derrière Bernie Sanders. Avec 51 % des intentions de vote contre 50 % à l’ancien vice-président, le sénateur du Vermont obtient même, de justesse, un meilleur résultat que lui dans l’hypothèse d’un duel, en novembre, avec le président sortant, Donald Trump. Joe Biden a confié à la chaîne NBC son impatience de mettre le cap au plus vite vers le Nevada et la Caroline du Sud. Il s’agit de deux Etats plus divers sociologiquement que l’Iowa et le New Hampshire, composés à une écrasante majorité d’électeurs blancs.

La résilience d’Elizabeth Warren

Un peu plus à l’Est, dans la ville de Rochester, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, rassemble ses soutiens dans la salle de l’opéra municipale. L’heure est également au doute parmi ses fidèles qui espèrent, sans en être encore sûrs, qu’elle puisse au moins figurer dans le trio de tête, mardi soir, comme dans l’Iowa une semaine plus tôt. Sur scène, la sénatrice s’efforce de rassurer en rappelant des épisodes passés de sa carrière politique au cours desquels elle a fait preuve de résilience.

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