Bernie Sanders et Pete Buttigieg, un choc de stratégies

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Pete Buttigieg lors d’un meeting à Nashua, dans le New Hampshire, le 9 février.
Pete Buttigieg lors d’un meeting à Nashua, dans le New Hampshire, le 9 février. Mary Altaffer / AP

La passion est ancienne dans les meetings de Bernie Sanders, qui mobilisait déjà il y a quatre ans des foules bien plus enthousiastes que sa rivale d’alors, Hillary Clinton. Cette passion est nouvelle, en revanche, dans les réunions publiques de Pete Buttigieg. L’ancien maire d’une petite ville de l’Indiana, South Bend, arrivé en tête en nombre de délégués lors des caucus de l’Iowa, selon des résultats provisoires, a battu son record dimanche matin 9 février à Nashua, dans le New Hampshire. Plus de 1 800 personnes sont venues entendre la sensation de ce début de course à l’investiture.

A la veille de la primaire du 11 février, le gymnase d’une université de Dover était également bien rempli dans l’après-midi de ce même jour pour entendre le même candidat marteler des positions qui s’insèrent dans une stratégie de campagne diamétralement opposée à celle du doyen de la course à l’investiture.

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Le glissement à gauche du Parti démocrate sous l’impulsion de Bernie Sanders, depuis la défaite cuisante de 2016, fait que l’ancien maire défend, comme l’écrasante majorité des candidats démocrates de 2020, des propositions bien plus à gauche que celles soutenues en son temps par Barack Obama. L’âge et la personnalité de Pete Buttigieg, premier homosexuel à briguer l’investiture présidentielle, lui permettent également d’incarner mieux que personne un changement générationnel.

Lutter contre le déficit fédéral « dans une optique de gauche »

Dans un Etat où les indépendants peuvent participer à la primaire démocrate, un gisement potentiel de votes, l’ancien maire a mis dimanche l’accent sur le réalisme de ses propositions, s’étonnant que son rival du Vermont ne soit pas en mesure d’expliquer depuis le début de la course à l’investiture comment serait financé son système d’assurances santé universel.

Dans le même esprit, il a consacré une partie de son intervention de Dover à la nécessité de lutter contre le déficit fédéral. « Dans une optique de gauche », a-t-il assuré, « parce que payer des intérêts c’est autant moins d’argent pour le social ou les infrastructures ». Ce thème également évoqué par la sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar, s’inscrit dans le projet d’une coalition rassemblant démocrates, indépendants et « futurs anciens républicains », suffisamment large pour prendre l’avantage sur la solide base électorale conservatrice de Donald Trump. Une coalition qu’il oppose à la démarche du « tout ou rien » selon lui, de Bernie Sanders qui ne proposerait à l’en croire que l’alternative entre « la révolution et le statu quo ».

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