une impasse sans conséquence pour Bloomberg, absent de l’Iowa

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Le candidat à l’investiture du Parti démocrate Michael Bloomberg à la tribune d’un meeting de campagne à Philadelphie (Pennsylvanie), le 4 février.
Le candidat à l’investiture du Parti démocrate Michael Bloomberg à la tribune d’un meeting de campagne à Philadelphie (Pennsylvanie), le 4 février. TOM GRALISH / AP

Le fiasco du caucus de l’Iowa a certainement constitué une bonne nouvelle pour Michael Bloomberg. En décidant de faire l’impasse sur les premiers Etats qui se prononcent en février, l’Iowa, le New Hampshire, le Nevada et la Caroline du Sud, pour se concentrer sur les quatorze Etats du Super Tuesday, le 3 mars, le milliardaire entré tardivement dans la course à l’investiture démocrate avait suscité les interrogations.

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Ne pas sacrifier aux rites de la première étape de ce marathon électoral, dans le Midwest, ne traduisait-il pas une forme de suffisance ? N’était-ce pas risquer la marginalisation lorsque l’attention du pays se porterait sur le candidat qui triompherait dans l’Iowa ? Le raté spectaculaire du Parti démocrate dans cet Etat et l’absence de vainqueur officiel, vingt-quatre heures après les votes, mardi 4 février, ont au contraire balayé dans l’immédiat ces doutes, même s’ils risquent de resurgir au soir de la primaire du New Hampshire, le 11 février.

« Chaque autre équipe de campagne considère la primaire comme un ensemble séquentiel de concours. Elles passent du temps dans l’Iowa et le New Hampshire… en espérant obtenir un élan pour rebondir de l’un à l’autre », déclarait à la mi-janvier Dan Kanninen, l’un des responsables de campagne de Michael Bloomberg, à l’agence Associated Press. « Nous, nous envisageons cela comme une conversation au niveau national », a-t-il ajouté.

Frémissement mesuré

Ce plan passe par des dépenses massives en publicités télévisées. Michael Bloomberg y a déjà consacré plus de 300 millions de dollars, sans doute plus que tous les autres candidats démocrates réunis. S’y ajoute la mise en place d’équipes de campagne dans tout le pays. Toujours selon Associated Press, plus de 2 100 personnes travaillent déjà au service du milliardaire, dont 450 dans les Etats jugés déterminants en novembre : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, mais aussi la Caroline du Nord, la Floride et l’Arizona.

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Un peu plus de deux mois après son entrée en course, le frémissement reste encore mesuré. Au début de son entreprise, Michael Bloomberg n’était crédité que de 2,5 % des intentions de vote selon la moyenne des sondages calculée par le site RealClearPolitics. Il en obtient aujourd’hui 8 %. il s’agit d’enquêtes au niveau national qui n’ont qu’une valeur indicative puisque les élections se décident Etat par Etat. Ce résultat place le milliardaire au quatrième rang, loin derrière les favoris que sont l’ancien vice-président Joe Biden, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, et la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren. Il devance, en revanche, le benjamin de la course, Pete Buttigieg, et la sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar.

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