« Alerte au coronavirus… le cuivre sonne le clairon »

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Des tuyaux en cuivre, dans un centre de formation professionnelle à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le 11 décembre 2013.
Des tuyaux en cuivre, dans un centre de formation professionnelle à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le 11 décembre 2013. THOMAS SAMSON / AFP

Matières premières. La peur du coronavirus a atteint les salles de marché. La fièvre monte chez les spéculateurs, qui tentent de mesurer l’ampleur du choc de cette maladie sur l’économie chinoise et donc mondiale. Le thermomètre de cette soudaine poussée de tension n’est autre que le cours du cuivre. Depuis douze jours, au gré des nouvelles provenant de Wuhan, il n’a cessé de se recroqueviller. A la Bourse de Londres, il est passé sous la barre des 6 000 dollars la tonne et se négociait vendredi 31 janvier autour des 5 600 dollars. En repli de près de 9 % depuis le début de l’année.

Alors que Wuhan est mise en veilleuse et que la machine chinoise tourne au ralenti, le cuivre sonne le clairon… Bien sûr, les investisseurs savent qu’en cette période de Nouvel An, cruciale pour les Chinois, le pays s’octroie habituellement une semaine de répit. Cette respiration a soudain pris une tournure irrespirable pour nombre d’habitants de la province du Hubei inquiets de la tournure des évènements. Et chacun retient son souffle en espérant que le virus soit terrassé rapidement et sa propagation asphyxiée.

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Les annonces faites par McDonald’s, Starbucks ou Ikea de la fermeture de restaurants et magasins, et celles d’industriels prolongeant la période de vacances pour ne pas rouvrir leurs usines contribuent à alourdir l’atmosphère. De même que les décisions successives des compagnies aériennes de ne plus desservir Wuhan, voire d’autres grandes villes chinoises. Ou celles des autorités du pays de prolonger la période de vacances au moins jusqu’au 9 février dans plusieurs provinces.

Réaction en chaîne

« L’impact de l’épidémie de coronavirus est inconnu pour le moment », a pourtant déclaré, jeudi, Alan Jope, PDG d’Unilever qui écoule thé Lipton ou crème de douche Dove dans l’empire du Milieu. Il n’empêche, les marchés frissonnent. Et le cuivre n’est pas le seul à sentir le vent frisquet de l’inquiétude. D’autres métaux industriels subissent le coup de froid. A l’exemple de l’acier, du zinc ou de l’aluminium.

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Le cours du pétrole, lui aussi, subit un plongeon de près de 10 % en janvier et le baril de brent passe sous la ligne de flottaison des 60 dollars. Quant aux matières premières agricoles, elles ne sont pas épargnées. Ainsi le prix du soja recule, les investisseurs ayant misé sur un retour aux achats de la graine américaine par la Chine, après l’accord conclu entre le président des Etats-Unis, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping. Des espoirs qui, pour l’heure, ne se sont pas concrétisés.

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