Policière tuée à Paris : son collègue, auteur du coup de feu, mis en examen

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Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer ses fonctions et de détenir une arme.

Le policier, adjoint de sécurité, soupçonné d’avoir tué accidentellement dimanche une collègue en s’amusant avec une arme au siège de la police judiciaire à Paris, a été mis en examen ce mercredi, a-t-on appris de source judiciaire.

L’auteur présumé du tir mortel, qui avait été placé en garde à vue après les faits, a été mis en examen pour « homicide involontaire par violation manifestement délibéré d’une obligation de sécurité et de prudence », a précisé cette source.

Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec « interdiction d’exercer ses fonctions et de détenir une arme », selon cette source.

Garde à vue levée mardi

La garde à vue du jeune homme de 27 ans avait été levée mardi soir pour qu’il soit déféré au parquet de Paris, qui a ouvert mercredi matin une information judiciaire.

Le drame s’est déroulé près de l’accueil du 36, rue du Bastion, le nouveau siège de la police judiciaire parisienne, adossé au tribunal de Paris, à la Porte de Clichy, dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement).

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’adjoint de sécurité se serait amusé avec une arme et aurait tiré accidentellement sur sa collègue, une gardienne de la paix de 28 ans, la blessant mortellement à la tête. L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), la « police des polices », a été saisie des investigations.

Deux adjoints de sécurité suspendus

Les adjoints de sécurité sont des contractuels qui exercent leurs fonctions pour une durée de trois ans, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur. Ils sont habilités à porter une arme durant leur service

Le jeune homme ainsi qu’un adjoint de sécurité témoin de la scène ont été suspendus de leurs fonctions, a indiqué lundi la Préfecture de police.

Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a également demandé à la Direction générale de la police nationale (DGPN) la suspension d’un gardien de la paix, lui aussi présent au moment des faits.

Avec AFP

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