« Je ne savais pas qu’il avait faim » Une mère dévastée partage les conséquences d’un allaitement maternel insuffisant

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Une maman restera toujours ravagée par la souffrance après  le décès de son enfant. C’est une douleur inexplicable qui exprime la fin d’une vie qu’elle a portée pendant 9 mois dans son ventre, qu’elle a nourrie et choyée. Et lorsque cette mort est accidentelle ayant pour cause une malnutrition due au lait maternel,  la douleur est encore plus vive. Survient alors un mélange d’émotions allant de la colère à la culpabilité. L’histoire de Jillian Johnson, relayée par The Washington Post, nous met en garde contre les conséquences de l’allaitement maternel insuffisant.

Après la perte tragique de son bébé Landon, Jillian a décidé après une période de silence de révéler le risque d’allaiter son bébé exclusivement au sein, pensant que seul le lait maternel pouvait lui apporter les nutriments nécessaires à sa croissance.

Une mère dévastée partage les conséquences d’un allaitement maternel insuffisant

Ce que Jillian ignorait à propos de l’allaitement maternel exclusif

Le bébé Landon, essayait tant bien que mal de se nourrir du sein de sa maman. Pourtant, il pleurait à chaque fois que cette dernière arrêtait de le lui donner. Après avoir consulté les médecins, ces derniers avaient jugé normale l’attitude du bébé qu’ils ne trouvaient pas si inhabituelle que ça, même s’il avait perdu 9,7 % de son poids normal.

Une mère dévastée partage les conséquences d’un allaitement maternel insuffisant

Pourtant on avait bien diagnostiqué à Jillian, le syndrome des ovaires polykystiques qui est un trouble hormonal pouvant éventuellement empêcher la production du lait maternel. Ayant eu une prescription d’herbes spécifiques pour ce cas, la maman était confiante et pensait qu’elle produisait suffisamment de lait pour son bébé. En vérité, ce dernier pleurait de faim car il ne recevait pas la quantité nécessaire de lait pour son développement.

Une mère dévastée partage les conséquences d’un allaitement maternel insuffisant

A leur retour de l’hôpital, le bébé Landon a eu un malaise, puis s’est effondré dans les bras de sa maman. Par la suite, son bébé est décédé d’une lésion cérébrale par une privation d’oxygène,  arrêt cardiaque  et une déshydratation hypernatrémique.

Jillian se souvient aujourd’hui du conseil qu’elle avait reçu hélas, tard, « L’allaitement est le meilleur plan de nutrition, mais vous devez le soutenir avec du lait infantile. De cette façon vous savez que votre bébé a suffisamment mangé ».

Jillian aurait aimé remonter le temps et suivre ce conseil, d’autant plus qu’elle ne savait pas qu’elle n’avait plussuffisamment de lait à lui offrir.

Après une longue période de silence, elle décide aujourd’hui de mettre en garde toutes les mamans qui allaitent leur bébé exclusivement au sein, en leur montrant que même si ce type d’allaitement est le moyen idéal pour nourrir son nourrisson, il faut s’assurer qu’elles produisent assez de lait pour une nutrition et une hydratation suffisante, notamment si elles souffrent du syndrome des ovaires polykystiques comme  elle.

Comment savoir si bébé a suffisamment tété ?

Pour s’assurer que son bébé se nourrit bien et qu’il arrive à avoir suffisamment de lait pour se développer normalement, il faut surveiller :

– Sa courbe de poids : il doit normalement prendre du poids et non en perdre

– Le nombre de couches mouillées pat jour : la moyenne pour celles-ci est de 5 à 6 par jour.

– Un bébé qui est rassasié, est calme et apaisé après la tété et fait au moins 3 selles molles quotidiennement.

L’allaitement reste le meilleur moyen de nourrir un bébé et quand il est bien fait, il ne peut qu’apporter des vertus pour la santé de ce dernier et de la maman.

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Chez les femmes en âge de procréer, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peut être fréquent. Et SelonGYN & CO, 20% des femmes en France, sont susceptibles d’avoir le SOPK et 5 à 10% développent pleinement ce syndrome. Ce dernier se manifeste par une irrégularité des menstruations, un excès d’hormones mâles (androgènes) ou encore une présence de follicules ovariens empêchant les ovaires de fonctionner normalement. Ces signes peuvent être aggravés par l’obésité, selon une étude. En effet, cette dernière peut aggraver les complications du SOPK. Par ailleurs, ce syndrome peut engendrer une infertilité, une maladie cardiovasculaire, une hypertension ainsi que certains types de cancer.

Les causes du SOPK

Selon Mayo clinic, parmi les risques du SOPK, il y a  le facteur héréditaire, le surplus d’insuline qui pourrait accroitre la production d’androgènes pouvant causer une difficulté d’ovulation ou encore une inflammation de bas grade entrainant une accélération de la production d’hormones mâles. D’autres facteurs comme le tabagisme ou encore l’hérédité peuvent accélérer le SOPK.

LE SOPK et lactation

Selon La leche league France, la présence de taux élevés d’androgènes et d’œstrogènes affectant celui de laprogestérone, pourrait avoir un impact sur la lactation. En effet, les œstrogènes ont un rôle primordial pour permettre aux canaux de la glande mammaire de se développer durant la grossesse. Et cette pathologie qui peut causer une résistance à l’insuline a également une incidence sur la lactogenèse pouvant entrainer éventuellement des problèmes d’allaitement, même s’il n’y a pas vraiment une réelle relation de cause à effet liée à ce syndrome.

Aussi, il est indispensable de veiller à ce que la maman souffrant de SOPK, consomme des plantes galactogènes comme le fenugrec ou un autre traitement adéquat, même si le résultat peut être aléatoire selon les femmes.

Toujours est-il que la prudence est de rigueur afin de veiller à ce que le bébé se nourrisse correctement et ne présente pas de carences pouvant le conduire  à une déshydratation ou éventuellement un danger de mort. Il est de ce fait important de s’assurer que le bébé puisse s’alimenter correctement au sein, et lui donner la tété toutes les 2 ou 3 heures pendant environ 10 minutes pour chaque sein.



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