Maduro ouvre la porte à un « dialogue » avec les Etats-Unis

0
101

[ad_1]

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, à l’Assemblée constituante à Caracas, le 14 janvier.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, à l’Assemblée constituante à Caracas, le 14 janvier. FEDERICO PARRA / AFP

Nicolas Maduro, le président du Venezuela, s’est dit disposé à un « dialogue » avec les Etats-Unis pouvant mener à « un nouveau type de relations » entre les deux pays, dans un entretien publié samedi 18 janvier soir par le quotidien américain The Washington Post.

« S’il y a du respect entre les gouvernements, quelle que soit l’importance des Etats-Unis, et s’il y a un dialogue, un échange de renseignements véridiques, alors soyez sûrs que nous pouvons créer un nouveau type de relation », a déclaré le chef de l’Etat socialiste.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au Venezuela, Nicolas Maduro estime que « l’Empire a échoué sur toute la ligne »

Il a assuré que si son homologue américain Donald Trump levait les sanctions à l’égard de Caracas, les entreprises américaines pourraient largement bénéficier des ressources pétrolières vénézuéliennes. « Une relation de respect et de dialogue entraîne une situation gagnant-gagnant. Une relation de confrontation entraîne une situation perdant-perdant. Voilà la formule ».

Il s’agissait de la première interview de Nicolas Maduro avec un grand média américain depuis février dernier, lorsqu’il avait abruptement expulsé du Venezuela des journalistes d’Univision.

Lire aussi Au Venezuela, l’extravagante prestation de serment de Juan Guaido comme président du Parlement

Situation économique lamentable

Les Etats-Unis et une cinquantaine de pays reconnaissent depuis un an l’opposant Juan Guaido comme président par intérim légitime du Venezuela. M. Guaido réclame une nouvelle élection présidentielle, estimant que celle qui avait reconduit M. Maduro au pouvoir en 2018 avait été entachée de fraudes. Nicolas Maduro, qui a succédé à la tête de l’Etat à Hugo Chavez en 2013, bénéficie de son côté du soutien de la Russie, de la Chine et de Cuba.

Des discussions entre les camps Maduro et Guaido se sont déroulées, sous l’égide d’une médiation norvégienne, mais ont été interrompues en août. Début janvier, Washington a apporté son soutien aux négociations au Venezuela, affirmant que les pourparlers pourraient établir un gouvernement de transition, conduire à de nouvelles élections et mettre fin à la longue crise politique du pays.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi A Caracas, le casse-tête de la vie quotidienne

La tension politique se double d’une grave crise économique et sociale, la pire de l’histoire récente du pays. Lundi, le Parlement (contrôlé par l’opposition) a calculé que l’inflation cumulée sur un an a atteint 7 374,4 % fin 2019, contre près de 1 700 000 % en 2018. Fait rare, en octobre, la Banque centrale du Venezuela avait reconnu l’état lamentable de l’économie vénézuélienne, en indiquant que le PIB s’était contracté de 26,8 % au premier trimestre 2019.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: