En Irlande, le premier ministre mise sur une campagne éclair pour sauver son poste

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Le premier ministre irlandais, Leo Varadkar,  à Dublin, le 14 janvier 2019.
Le premier ministre irlandais, Leo Varadkar,  à Dublin, le 14 janvier 2019. BRYAN MEADE / AFP

L’annonce était attendue depuis des mois, mais elle a quand même surpris : experts et médias tablaient plutôt sur le mois de mai. Leo Varadkar, le premier ministre irlandais, a décidé mardi 14 janvier la tenue d’élections générales en Irlande pour le samedi 8 février. Le chef de file du Fine Gael (centre droit), en poste depuis juin 2017, va donc remettre son mandat en jeu, à l’issue d’une campagne éclair de trois semaines. Pressés par le temps, les candidats à la députation avaient déjà commencé à placarder leurs affiches de campagne, constatait l’Irish Times mardi midi.

Il était entendu que le Parlement irlandais, le Dail, devait être dissous assez rapidement, ne siégeant en général pas plus de cinq années d’affilée : les dernières élections ont eu lieu en 2016. Surtout, le pacte de non-agression entre les deux principaux partis du pays, le Fine Gael et le Fianna Fail (centre droit également), arrivait à échéance. La tenue programmée début février d’un vote de confiance contre le ministre de la santé, Simon Harris, que Leo Varadkar et son gouvernement risquaient de perdre, a peut-être précipité la décision.

Le médecin de formation, tout juste 41 ans, a par ailleurs fait son calcul : mieux valait convoquer au plus vite les électeurs afin de pouvoir se prévaloir de deux victoires récentes. M. Varadkar vient tout juste de réussir, avec son alter ego britannique Boris Johnson, à réconcilier les principaux partis politiques d’Irlande du Nord, qui ont accepté de reformer leur exécutif régional, trois ans après sa dissolution. A Belfast, le Parti unioniste démocratique (DUP) et le Sinn Fein républicain sont enfin parvenus à un accord, samedi 11 janvier, juste à temps pour faire face aux conséquences du Brexit, prévu pour le 31 janvier. M. Varadkar a salué un moment « historique ».

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Les intérêts de Dublin ménagés avec le Brexit

L’Assemblée de Stormont (le nom donné à l’exécutif nord-irlandais, mis en place en 1998 dans le cadre des accords de paix du Vendredi saint), avait brutalement fermé ses portes en janvier 2017 à la suite de révélations concernant un programme dispendieux d’aides aux énergies renouvelables, dont Arlene Foster, alors première ministre (et patronne du DUP), était à l’origine.

Stormont va pouvoir participer activement, durant toute la période de transition du Brexit (jusqu’à fin 2020), à la mise en place du protocole nord-irlandais censé assurer l’absence de frontière physique entre l’Irlande du Nord (qui restera au sein du Royaume-Uni) et la République d’Irlande (toujours dans l’UE après le 31 janvier).

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