critiques autour de la liste des pays « sûrs » établie par Athènes

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Dans le camp de réfugiés de Moria, sur l’île de Lesbos, en 2018. La Grèce est redevenue, en 2019, la première porte d’entrée des migrants et réfugiés en Europe.
Dans le camp de réfugiés de Moria, sur l’île de Lesbos, en 2018. La Grèce est redevenue, en 2019, la première porte d’entrée des migrants et réfugiés en Europe. Giorgos Moutafis / REUTERS

Une association LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) a dénoncé vendredi 10 janvier la liste des pays qualifiés de « sûrs » par le gouvernement grec pour y renvoyer les migrants déboutés du droit d’asile. Dans le cadre du durcissement de la loi sur l’octroi de l’asile en Grèce, les ministères des affaires étrangères et de la protection du citoyen ont retenu douze Etats qu’ils estiment sans risque.

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Mais l’Association grecque de soutien aux personnes transgenres (SYD) exige le « retrait » de celle-ci, qu’elle qualifie d’« arbitraire » car y figurent certains pays où « l’homosexualité et la transsexualité sont passibles de poursuites ».

Première porte d’entrée en Europe

Ces pays « ne peuvent pas être qualifiés de sûrs pour les personnes qui sont poursuivies ou risquent des poursuites en raison de leur orientation sexuelle », soutient SYD.

Les douze Etats retenus sont : l’Albanie, l’Algérie, l’Arménie, la Gambie, la Géorgie, le Ghana, l’Inde, le Maroc, le Sénégal, les Tonga, la Tunisie et l’Ukraine. Dans sept d’entre eux – Algérie, Gambie, Ghana, Maroc, Sénégal, Tonga, Tunisie –, les personnes homosexuelles et transgenres sont passibles de poursuites.

L’association se dit « fortement inquiète » pour les ressortissants de ces sept Etats qui demanderaient l’asile, estimant qu’ils risqueraient leur vie s’ils étaient renvoyés dans leur pays d’origine.

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De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) de défense des réfugiés ont dénoncé la loi sur le durcissement du droit d’asile en Grèce, soutenant qu’elle « compromet la protection internationale » des réfugiés. La Grèce est redevenue en 2019 la première porte d’entrée des migrants et réfugiés en Europe, un casse-tête pour le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis, en raison notamment du déficit d’infrastructures pour les accueillir.

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