Boris Johnson obtient le feu vert des députés britanniques pour mener le Brexit

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Boris Johnson au Parlement britannique, le 8 janvier à Londres.
Boris Johnson au Parlement britannique, le 8 janvier à Londres. Jessica Taylor / AP

Jeudi 9 janvier, 17 h 30. L’histoire est en marche à la Chambre des communes : le « withdrawal agreement bill » (WAB), qui transpose dans le droit britannique le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), vient d’être adopté en troisième lecture, avec une très confortable majorité de quasiment 100 voix : 330 élus ont voté pour, 231 contre. Certes, le texte doit encore être discuté à la Chambre des Lords et décrocher l’assentiment royal, mi-janvier, mais ces étapes sont désormais considérées comme des formalités. Plus rien ne s’oppose à un Brexit le 31 janvier, trois ans et sept mois après le référendum de 2016.

Les temps ont décidément changé à Westminster : depuis l’élection générale du 12 décembre et l’écrasante victoire du camp conservateur mené par Boris Johnson, l’épuisante guérilla qu’ont menée jusqu’au mois de novembre les députés de la précédente Chambre contre Downing Street n’est déjà plus qu’un souvenir. Jeudi, les médias nationaux titraient tous sur la décision choc du Prince Harry et de sa femme Meghan Markle de mettre en partie fin à leurs engagements royaux. Quasiment pas une ligne sur un vote engageant pourtant le pays pour les décennies à venir…

Trois petits jours de débats

Le premier ministre a tué le suspense, avec sa « super-majorité » (365 élus conservateurs contre seulement 203 députés travaillistes). Les amendements proposés par les indépendantistes écossais du SNP ou le Labour ont tous été balayés. Conséquence de cette prééminence conservatrice : ce texte pourtant complexe a été examiné en un temps record – trois petits jours de débats seulement, entre le 7 et le 9 janvier. En novembre, quand une première version du texte avait été présentée à Westminster, les élus travaillistes réclamaient au moins deux semaines d’examen. Déjà vaincus, ils ont complètement déserté les bancs de l’opposition ces deux derniers jours. Sonnés par leur défaite historique, la plupart étaient déjà occupés à sélectionner leur futur dirigeant – ou future dirigeante –, en remplacement de Jeremy Corbyn.

Seuls fidèles au poste, quoique en effectifs réduits : les élus nord irlandais et les Ecossais du SNP. Ian Blackford, chef de file du parti indépendantiste, fut d’ailleurs un des très rares à prendre la parole, jeudi soir après le vote, pour réclamer, une nouvelle fois « un nouveau référendum d’indépendance pour les Ecossais qui n’ont pas voté le Brexit et ne veulent pas quitter l’Union européenne ».

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