Le Canada réclame « une enquête approfondie » après le crash du Boeing à Téhéran

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Le premier ministre canadien Justin Trudeau tient une conférence de presse à Ottawa le 8 janvier, après le crash à Téhéran de l’avion ukrainien dans lequel 63 Canadiens ont trouvé la mort.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau tient une conférence de presse à Ottawa le 8 janvier, après le crash à Téhéran de l’avion ukrainien dans lequel 63 Canadiens ont trouvé la mort. Sean Kilpatrick / AP

Le Boeing 737-800 de la compagnie Ukraine International Airlines qui s’est écrasé mercredi 8 janvier près de Téhéran quelques minutes après son décollage avait à son bord 63 Canadiens, dont une grande majorité était d’origine iranienne. Le Canada accueille une importante diaspora iranienne, estimée à plus de 210 000 personnes, selon le dernier recensement effectué par Statistiques Canada en 2016. Bon nombre de ces passagers avaient profité des vacances de Noël pour aller rendre visite à leur famille en Iran. Et pris place à bord de cet avion affrété par la compagnie UIA, qui propose des vols relativement économiques entre Toronto et Téhéran avec escale à Kiev.

D’un océan à l’autre, c’est tout le pays qui est touché par la catastrophe aérienne la plus meurtrière pour ses ressortissants depuis l’attentat contre un Boeing 747 d’Air India en 1985, dans lequel 268 Canadiens avaient trouvé la mort. Le Manitoba, la Nouvelle-Ecosse, la Colombie britannique ou le Québec sont endeuillés, mais deux provinces paient un tribut particulièrement lourd : l’Alberta, avec près d’une trentaine de victimes habitant Edmonton et l’Ontario, où la région de Toronto accueille la plus grande part de cette communauté irano-canadienne. Ce qui vaut parfois à la ville le surnom de « Tehranto ».

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Les identités de la plupart de ces victimes ont été confirmées puis égrenées tout au long de la journée. Parmi elles, de nombreuses familles dont un couple de professeurs de l’université de l’Alberta disparu avec ses deux fillettes ou encore un couple de jeunes ingénieurs tout juste diplômés de l’université Concordia de Montréal, qui venaient d’obtenir la citoyenneté canadienne et qui rentraient de leur mariage célébré en Iran. De nombreux étudiants des universités de Winnipeg, d’Edmonton, de Toronto, d’Ottawa ou de Montréal faisaient partie des passagers, les vacances universitaires touchant à leur fin au Canada. Des cérémonies de recueillement ont été organisées dans ces universités canadiennes dès mercredi après-midi. Le drapeau canadien a été mis en berne sur la tour de la Paix qui domine la colline du Parlement à Ottawa.

« Obtenir toutes les réponses »

Une personnalité de la communauté iranienne d’Edmonton, Payman Paseyan, ex-président de la société du patrimoine iranien, a témoigné sur la chaîne de télévision CBC du drame vécu par les Iraniens du Canada : « Ces gens viennent au Canada en se demandant souvent s’ils font bien de laisser derrière eux ceux qu’ils aiment. Mais ils espèrent offrir une vie meilleure à leur famille. Leurs proches, inquiets de voir la tension monter entre les Etats unis et l’Iran, attendaient leur retour avec impatience. » Beaucoup ont appris le crash de l’avion par un flash spécial, alors qu’ils regardaient à la télévision les dernières informations relatives aux frappes iraniennes en Irak.

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