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Le sucre produit par les trois sucreries, à savoir Terra, Alteo et Omnicane, à la mi-décembre, s’élevait à 323 442 tonnes.
La récolte sucrière qui a débuté en juin 2019 se terminera le 15 janvier. Et cela si le climat ne se détériore pas. En effet, la récolte qui devait s’achever à la fin de décembre a repris lundi.
Si le ministère de l’Agro-industrie a soutenu que l’extension de la coupe est due au temps pluvieux et au cyclone, la principale raison en est la fermeture de Medine. Une source à la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) confirme cette raison principale et avance une autre raison, liée celle-là au manque de maind’oeuvre. Elle explique qu’après la fermeture de Medine, des cannes ont dû être transportées sur une distance de plusieurs kilomètres.
Selon des petits planteurs, il y a eu une mauvaise planification après la fermeture de Médine. «On savait qu’avec trois usines ce sera difficile de terminer la coupe à temps s’il n’y a pas une bonne planification», nous déclare Kreepalloo Sunghoon, de l’Association des petits planteurs.
Il craint qu’avec l’extension de la coupe, des petits planteurs soient pénalisés à cause d’une baisse du taux d’extraction. «Généralement en cette période, le taux d’extraction baisse. Malheureusement celui-ci est calculé sur une moyenne de récolte de cannes, ce qui fausse les données dans la fabrication de sucre.» Toutefois, notre interlocuteur de la MCIA indique qu’exceptionnellement pour cette période de janvier, le taux d’extraction sera basé uniquement sur les cannes qui seront broyées dans les jours à venir.
Le sucre produit par les trois sucreries, à savoir Terra, Alteo et Omnicane, à la mi-décembre, s’élevait à 323 442 tonnes. Selon la Chambre d’agriculture, on s’attend à une production totalisant 325 000 tonnes de sucre. Au début de janvier, il restait encore 90 000 tonnes de cannes à être broyées par deux sucreries, nommément Alteo et Omnicane.
Pour rappel, à la fin de la récolte sucrière de 2018, Medine avait produit 35 897 tonnes de sucre. Pour la présente récolte, cette quantité de production a été partagée par les trois établissements encore en opération.
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