L’Égyptien Amr Fahmy lance sa candidature à la tête de la CAF pour succéder à Ahmad Ahmad – JeuneAfrique.com

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L’ex secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF) Amr Fahmy a décidé de se porter candidat à la présidence de l’instance sportive. Limogé en 2019, sur fond de scandale à la CAF, l’Égyptien vient de démarrer sa campagne pour une élection en 2021.


Le Malgache Ahmad Ahmad, élu en 2017 pour succéder au Camerounais Issa Hayatou, n’a pas encore annoncé son intention de briguer un deuxième mandat à la tête de la CAF. Mais à un peu plus d’un an de l’élection, on connaît déjà un candidat officiel.

L’Égyptien Amr Fahmy, 36 ans, qui a occupé entre novembre 2017 et avril 2019, le poste de secrétaire général de la CAF, vient de confirmer sur les réseaux sociaux une rumeur dévoilée par nos confrères algériens de Botola et datant de début décembre.

Fahmy a d’ailleurs lancé sa campagne avec pour slogan : « Parce que l’Afrique mérite mieux » (« Because Africa deserves better ») – un message directement adressé notamment à Ahmad, qui l’avait évincé au printemps dernier, au profit du Marocain Mouad Hajji.

Lutte contre la corruption

Les relations entre les deux hommes sont exécrables. Avant d’être limogé pour « faute grave », Fahmy avait adressé un courrier à la Fifa, évoquant des faits de corruption et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs employées du siège de la CAF au Caire.

Dans le détail, Amr Fahmy épinglait notamment la remise en cause du contrat signé entre la Confédération et la société française Tactical Steel, installée à la Seyne-sur-Mer, et dont l’un des dirigeants est un ami personnel d’Ahmad Ahmad.

Un contrat signé peu avant le Championnat d’Afrique des nations de football 2018, après que la CAF a rompu celui qui le liait avec l’équipementier allemand Puma, et considéré financièrement désavantageux pour l’institution. L’affaire avait conduit à l’interpellation le 6 juin 2019 d’Ahmad Ahmad à son hôtel parisien lors du Congrès de la Fifa, et à son placement en garde à vue.

Ahmad en était ressorti sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui. Amr Fahmy, qui a été démis de ses fonctions après que l’agence de presse britannique Reuters a divulgué le contenu de son courrier à la fédération sportive internationale, entend désormais accéder au poste de patron du football continental.

Une dynastie à la CAF

L’Égyptien porte un nom de famille bien connu dans l’histoire du football africain. Son grand-père, Mourad Fahmy, ancien joueur d’Al Ahly – le club le plus titré d’Afrique –, a remporté la première édition de la CAN en 1957 en tant que sélectionneur. Il a par la suite occupé les fonctions de secrétaire général de la CAF de 1961 à 1983, année de son décès, avant une réunion de l’instance à Abidjan.

Par ailleurs, ministre de la Culture du président Gamal Abdel Nasser, Mourad Fahmy a eu un fils, Mustapha, qui lui a succédé au poste de secrétaire général  –, poste qu’il a occupé jusqu’en 2010.

sa candidature sera soutenue par ses compatriotes, et notamment le pouvoir politique

Amr Fahmy, lui, avait remplacé le Marocain Hicham el Amrani après l’élection d’Ahmad Ahmad en 2017. Il devrait être soutenu, au moins oralement, par le pouvoir politique égyptien. Il a récemment dit tout le bien qu’il pensait du chef de l’État, Abdel Fattah al Sissi, lors d’une émission télévisée.

Soutenu politiquement

Perçu par les uns comme « dynamique et novateur », jugé « peu travailleur et fils de », par les autres, Amr Fahmy, qui parle, en plus de l’arabe, l’anglais et le français, est déjà passé à l’offensive, alors que sa candidature n’a suscité aucune réaction, au moins officielle, du côté de la CAF.

« Il semble clair que sa candidature sera soutenue par ses compatriotes, et notamment le pouvoir politique, qui souhaite que l’Égypte reprenne le contrôle de la CAF. Son entourage proche est essentiellement égyptien, donc difficile à pénétrer », estime un dirigeant d’une sélection africaine, sous couvert d’anonymat.

Bientôt, des questions sur son programme, ses soutiens et le financement de sa campagne se poseront naturellement. Jeune Afrique, qui a tenté de le joindre à plusieurs reprises, n’a pas obtenu de réponses.



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JeuneAfrique

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