La FSC collabore à une enquête sur une fraude internationale de Rs 1,2 Md

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Six personnes ont été inculpées par la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Elles sont soupçonnées d’avoir mis sur pied un mécanisme illégal leur permettant de générer des ventes illégales d’actions pour une valeur dépassant les 35 millions US$, soit quelque Rs 1,2 milliard. Le circuit mis sur pied par ces personnes faisait transiter l’argent par Maurice, entre autres. 

La Financial Services Commission (FSC) a été sollicitée pour donner un solide coup de main dans l’enquête qui a ainsi abouti à l’inculpation de ces six personnes, dont deux de nationalité canadienne, Steve Bajic et Rajesh Taneja, qui sont soupçonnées d’être les cerveaux. Cela avec la complicité de deux Britanniques, d’un autre Canadien et d’un Américain, sous le couvert de plusieurs compagnies.

Les actions concernées sont celles de ce que l’on appelle dans le jargon des « microcap companies ». Celles-ci sont des compagnies ayant une capitalisation de marché se situant entre 50 millions US$ et 300 millions US$ et qui sont cotées en bourse aux États-Unis.

Appel à des régulateurs en dehors des États-Unis

La Securities and Exchange Commission est entrée en action après que deux plaintes aient été déposées. Ce sont les bureaux de Boston et de New York qui se sont chargés des investigations. Rapidement, il était devenu clair pour les enquêteurs qu’il fallait faire appel à des régulateurs se situant en dehors des États-Unis, car l’argent provenant du mécanisme illégal a transité par de nombreux pays. Et l’île Maurice figurait sur la liste à travers sa plateforme offshore.

Par conséquent, la FSC a été approchée afin de prêter main-forte pour démonter la fraude massive qui s’est faite au détriment de milliers d’investisseurs aux États-Unis. D’autres agences étrangères, dont la British Columbia Securities Commission, l’Ontario Securities Commission, la Cyprus Securities and Exchange Commission, la Hong Kong Securites and Futures Commission et la Malta Financial Services Authority, la Panamanian Superintendencia del Mercado de Valores et la Monetary Authority of Singapore, ont également été mises à contribution.

La fraude s’étalait sur plusieurs années. Les enquêteurs se sont intéressés plus particulièrement durant la période allant de 2017 à juin 2019.

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Defi Media

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