Aux Pays-Bas, la police appelle la population à la prudence après une vague de colis piégés

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La psychose gagne lentement les Pays-Bas après la découverte, dimanche 5 janvier, d’un colis piégé contenant des explosifs dans un centre de tri postal de Rotterdam. C’est la huitième fois en quelques jours que la police a été alertée sur de tels faits.

Jusqu’ici, trois envois de ce type avaient pu être interceptés à temps à Rotterdam, trois à Amsterdam et un à Utrecht. Tous identiques, avec l’adresse du destinataire tapée à la machine sur un papier autocollant, ils étaient destinés notamment à un promoteur immobilier, un hôtel de luxe et un concessionnaire automobile.

Les colis étaient accompagnés de lettres d’avertissement dont le contenu n’a pas été révélé. Selon plusieurs médias, elles comportaient des menaces précises. Une agence bancaire de Maastricht a reçu une mise en garde, mais pas le colis piégé qui devait, semble-t-il, lui être livré en même temps.

Une seule piste concrète

Selon la police, ces envois, s’ils avaient été ouverts, auraient pu causer des dégâts et blesser grièvement leur destinataire. Les enquêteurs ont diffusé, vendredi 3 janvier, une photo des enveloppes et invité la population à la plus grande prudence. L’entreprise néerlandaise PostNL, une multinationale par laquelle ont transité tous les envois, active dans le Benelux, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie, affirme également avoir pris des mesures pour protéger son personnel.

Elle semble toutefois considérer, comme la police, que la détection des colis est extrêmement difficile : sept millions de lettres transitent quotidiennement par ses centres de tri. Seules les analyses effectuées par la police scientifique, qui examine les huit paquets retrouvés, permettront peut-être d’identifier le ou les auteurs de ce qui serait une tentative de racket.

Avec, toutefois, une seule piste concrète à ce stade : les colis portaient tous la mention du même expéditeur, une société de recouvrement de créances établie à Rotterdam. C’est là qu’un des envois piégés, revenu à l’adresse d’expédition parce qu’il avait été déclaré non délivrable, a pris feu. L’entreprise de recouvrement nie toute implication et a été mise hors de cause par les enquêteurs.

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