Pedro Sanchez défend le dialogue avec la Catalogne

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Le socialiste Pedro Sanchez lors du débat d’investiture au parlement espagnol à Madrid, le 4 janvier.
Le socialiste Pedro Sanchez lors du débat d’investiture au parlement espagnol à Madrid, le 4 janvier. PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP

Pedro Sanchez s’attendait à une investiture compliquée. Il a été servi. Lors d’un débat houleux au parlement espagnol samedi 4 janvier, le premier ministre socialiste a vigoureusement défendu sa candidature face aux attaques virulentes de la droite qui une fois de plus l’a accusé d’être l’otage des indépendantistes catalans.

« Ni l’Espagne, ni la Constitution ne vont se briser, c’est le blocage qui va se briser » a lancé M.Sanchez au début de son intervention, revendiquant la voie du dialogue pour sortir la Catalogne de l’impasse. « Nous n’allons pas résoudre du jour au lendemain un problème vieux de dix ans » a-t-il ajouté « mais nous pouvons y arriver » avec « générosité et empathie ».

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Formule ambiguë sur la Catalogne

Le responsable socialiste défendait ainsi l’accord conclu quelques jours auparavant avec la Gauche Républicaine de la Catalogne (ERC) qui a mis en place un processus de négociations entre les gouvernements de Madrid et de Barcelone sur le futur de la région.

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Au cœur de la polémique, la clause selon laquelle le résultat des pourparlers devra être « validé démocratiquement » par les Catalans, une formule ambiguë qui a donné lieu à diverses interprétations.

ERC a affirmé que la consultation pouvait aller « au-delà » de ce qui était prévu dans la Constitution espagnole. Le parti socialiste (PSOE) a expliqué de son côté qu’il ne s’agira en aucun cas d’un référendum d’autodétermination. « Voter, oui, mais en faveur d’un accord et non d’une rupture » a insisté M.Sanchez au parlement.

Conscient de détenir les clés de l’investiture, grâce à l’abstention de ses 13 députés, le porte-parole d’ERC Gabriel Rufian a lancé un avertissement au premier ministre : « si l’accord n’est pas respecté » a-t-il dit dans son intervention « il n’y aura pas de législature ».

Attaques de la droite

Le pacte entre socialistes et indépendantistes républicains a été la cible de toutes les attaques de la droite. Pablo Casado, tête de file du Parti Populaire (PP, conservateur) qui a traité Pedro Sanchez de « président fake » dont l’ambition « frôle la sociopathie » a parlé « d’épitaphe politique ». M. Casado a attaqué « un gouvernement Frankenstein » formé « par des communistes » et des « séparatistes »,

Même chose pour Vox, la formation d’extrême droite qui depuis les élections de novembre constitue la troisième force politique de l’hémicycle espagnol avec 52 députés. Son responsable, Santiago Abascal, a multiplié les épithètes injurieuses envers M. Sanchez en le traitant de « menteur », de « traître » et d’« escroc ».

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