Société : les projets des ONG pour 2020

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(De g. à dr. d’abord en haut) José Ah Choon, Géraldine Aliphon, Edley Maurer, Patricia Félicité et Manoj Vaghjee.

(De g. à dr. d’abord en haut) José Ah Choon, Géraldine Aliphon, Edley Maurer, Patricia Félicité et Manoj Vaghjee.

En cette nouvelle année, les projets sociaux et environnementaux abondent. Enfants, toxicomanes, démunis, autistes… Les associations qui ont à coeur leur bien-être nous dévoilent leurs plans.

Plus d’accent sur la sensibilisation et plus de développement. L’année 2019 étant achevée, les diverses organisations non gouvernementales s’apprêtent à entamer une année remplie de nouveaux projets. En voici quelques-uns.

L’association Safire (Service d’accompagnement, de formation, d’insertion et de réhabilitation de l’enfant), qui prend en charge les enfants de rue, ne chômera pas cette année-ci. Edley Maurer, le directeur, souhaite accueillir plus d’éducateurs afin de travailler sur le terrain avec les enfants de rue. «La demande d’accompagnement ne cesse de croître. Il faudrait, cette année-ci, être plus présent pour ces jeunes», fait-il comprendre.

Une ferme pédagogique figure également parmi les projets de l’association. «Cette ferme permettra aux jeunes qui ne peuvent s’adapter au système éducatif de venir s’instruire et apprendre.» Là-bas, les jeunes bénéficieront également d’un soutien d’intégration sociale. Mais aussi, l’organisation souhaiterait les aider à combattre les fléaux sociaux tels que l’addiction à l’alcool et à la drogue à travers le sport.

Du côté du Centre d’accueil de Terre-Rouge, qui accueille les personnes dépendantes à l’alcool et à la drogue, une rénovation s’impose, «mais pas pour des raisons joyeuses», souligne le directeur José Ah Choon. «Le nombre de parents qui souhaitent faire interner leur enfant est en hausse», constate-t-il tristement. «Nous devons agrandir les dortoirs afin de passer à 20 personnes au lieu de 16 par programme de réhabilitation.» Les activités démarrent le 13 janvier et José Ah Choon souhaite que tout soit prêt avant la «rentrée».

Chez Caritas Île Maurice, les projets qui ont débuté l’année dernière doivent se poursuivre. «Beaucoup de secteurs tels que l’éducation et le logement seront touchés par nos projets», fait ressortir Patricia Félicité, la directrice de l’organisation. «Beaucoup de challenges nous attendent», fait-elle comprendre. «Mais nous nous sommes préparés à les affronter

«Cette année-ci, nous voulons mettre encore plus d’accent sur la sensibilisation», indique, pour sa part, Géraldine Aliphon, de l’association Autisme Maurice. L’association voudrait en outre privilégier le dialogue avec le ministère de la Santé en ce qui concerne l’autisme précoce. «Le soutien du ministère est très important dans ces cas», fait-elle savoir.

«Un de nos projets qui ont débuté l’année dernière et qui se poursuivront cette année est la reforestation de La Citadelle.» L’organisation FORENA (Fondation Ressources et Nature) s’est lancée dans le projet de revaloriser le reboisement à Maurice. «Plusieurs plantes endémiques seront replantées», annonce Manoj Vaghjee, le président.

De plus, l’organisation se chargera à l’avenir d’entretenir le parc de Pétrin. Le Priest’s Peak, à Port-Louis, est un autre de ses projets. «Notre projet consistera à replanter plusieurs types de plantes tels que les arbres fruitiers, les plantes endémiques sur la ‘montagne des Prêtres’ à Port-Louis», nous informe le président. «Avec cette initiative, d’ici dix ans, le climat de la capitale aura complètement changé», espère-t-il.

Pour finir, une pépinière sera bientôt inaugurée à la prison de Petit-Verger pour aider les prisonniers à préparer leur réinsertion.


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