Londres assure avoir obtenu des garanties à la veille d’un vote crucial

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Les parlementaires britanniques doivent voter, ce mardi, pour la deuxième fois sur le traité de retrait, après l’avoir massivement rejeté mi-janvier.

Par Philippe Bernard et Cécile Ducourtieux Publié aujourd’hui à 06h11

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Theresa May lors de sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, à Strasbourg, le 11 mars.
Theresa May lors de sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, à Strasbourg, le 11 mars. JEAN-FRANCOIS BADIAS / AP

A quelques heures d’un vote décisif mais très incertain à la chambre des Communes, mardi 12 mars, sur l’accord de sortie de l’Union européenne (UE), la première ministre britannique, Theresa May, a tenté de convaincre les députés rétifs en affirmant avoir obtenu des Vingt-Sept de nouvelles garanties correspondant à leurs attentes.

Mis en scène de façon dramatique, son déplacement au Parlement de Strasbourg, dans la soirée du lundi 11 mars après plusieurs heures d’atermoiements, a débouché sur la publication de deux documents contenant des « garanties juridiquement contraignantes » et des « réassurances ». Ces textes sont destinés à apaiser les élus sur le point qui avait motivé leur rejet massif de l’accord de divorce le 15 janvier : la crainte que la garantie de non-retour de la frontière entre les deux Irlandes – le « backstop » –, contenue dans l’accord, ne piège le Royaume-Uni en le contraignant à demeurer éternellement dans une union douanière européenne. 

Lire aussi : L’anxiété des Européens du Royaume-Uni à son maximum

Pour les députés britanniques, ce sera la dernière chance d’approuver un accord sur le Brexit, a averti le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui s’est exprimé aux côtés de Mme May peu avant minuit : « C’est cet accord ou le Brexit pourrait ne pas se produire du tout. Il n’y aura pas de troisième chance. »

Elections européennes

Rien n’assure cependant que cette manœuvre de dernière minute peut faire changer d’avis la centaine de députés conservateurs qui avait fait défaut à Theresa May mi-janvier. L’avis juridique que devrait rendre Geoffrey Cox, attorney general (conseiller juridique du gouvernement) mardi, avant le nouveau vote, s’annonce décisif. En avertissant du fait que le « backstop » irlandais pourrait obliger le pays à rester « indéfiniment » dans l’union douanière européenne, il avait pesé lourd, dans le premier rejet des députés.

Qu’il réitère ce diagnostic, et le Parlement pourrait à nouveau se braquer, avec des conséquences politiques imprévisibles à moins de trois semaines du Brexit, programmé le 29 mars. Alors que le report de cette date butoir est largement évoqué à Londres, une lettre cosignée par MM. Juncker et Tusk, président du Conseil européen, et rendue publique lundi soir, prévoit que « le Brexit devrait être achevé avant les élections européennes du 23 au 26 mai », sans quoi « il sera légalement requis que le Royaume-Uni y participe ».

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