Au Maroc, le procès du journaliste Omar Radi reporté au 5 mars

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Le journaliste marocain Omar Radi.
Le journaliste marocain Omar Radi. Omar Radi / Twitter

Le procès du journaliste marocain Omar Radi, poursuivi pour « outrage à magistrat », a brièvement repris devant un tribunal de Casablanca, jeudi 2 janvier, avant d’être ajourné au 5 mars, a annoncé son comité de soutien.

Le journaliste et militant des droits humains de 33 ans avait été placé en détention, le 26 décembre, pour un message publié sur Twitter en avril. Dans ce tweet, il fustigeait le jugement d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017, condamnés à des peines allant jusqu’à vingt ans de prison. Après la vague d’indignation suscitée par son incarcération, la justice marocaine lui avait accordé mardi la liberté provisoire, accédant ainsi à une demande formulée par sa défense.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Maroc : « Un journaliste est emprisonné juste pour un tweet dénonçant l’injustice de la justice »

Omar Radi a collaboré avec plusieurs médias marocains et internationaux et publié des enquêtes remarquées sur l’économie de rente ou les collusions entre le pouvoir et le monde financier. Il a couvert les mouvements de contestation ayant agité des régions marginalisées du royaume et coréalisé un documentaire sur le Hirak dans la région du Rif.

L’ONG Human Rights Watch avait critiqué samedi son arrestation et dénoncé une « atmosphère de plus en plus suffocante pour les journalistes, dissidents et artistes marocains qui prennent la parole sur les réseaux sociaux ». Un nouveau Code de la presse ne prévoyant plus de peines de prison est entré en vigueur en 2016 au Maroc, mais les journalistes continuent d’être poursuivis selon le Code pénal, tout comme certains internautes, pour des écrits postés sur les réseaux sociaux.

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