l’incertitude économique du Brexit est loin d’avoir disparu

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Boris Johnson, le premier ministre britannique, à Londres, le 16 décembre 2019.
Boris Johnson, le premier ministre britannique, à Londres, le 16 décembre 2019. POOL New / REUTERS

Mauvaise nouvelle pour ceux qui n’ont pas suivi de près les derniers épisodes du Brexit : les négociations sont loin d’être terminées. Certes, le triomphe de Boris Johnson aux élections législatives du 12 décembre 2019 signifie que le Royaume-Uni sortira de l’Union européenne (UE) le 31 janvier. La Chambre des communes, désormais largement contrôlée par le premier ministre britannique, va ratifier dans les semaines qui viennent l’accord de retrait. Sauf surprise majeure, le Parlement européen fera ensuite de même. Le 1er février, un pays aura quitté pour la première fois l’UE, et n’aura plus ni députés européens ni commissaire.

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Ce n’est pourtant qu’une première étape. Ensuite, une période de transition de onze mois s’ouvrira, pendant laquelle rien ne changera sur le terrain. Les règles économiques resteront les mêmes, il n’y aura pas de droit de douane ni de contrôles aux frontières. Cela donne le temps de négocier la relation future – l’accord de libre-échange entre Bruxelles et Londres – qui doit en principe entrer en vigueur le 1er janvier 2021.

En termes politiques, le Brexit aura donc lieu à la fin du mois. Mais en termes économiques, les vraies conséquences ne se feront sentir qu’à la fin de la période de transition. Théoriquement, tout reste possible, allant d’un extrême – le Royaume-Uni peut rester aligné sur les règles européennes, comme l’est la Norvège, par exemple – à un autre – il peut choisir de couper tous les liens, et commercer par défaut selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les entreprises peuvent passer à l’action

Pour 2020, les économistes prévoient donc que le Royaume-Uni continuera à connaître une croissance faible. Après 1,3 % en 2019 (les statistiques exactes seront connues dans les mois qui viennent), ils tablent en moyenne sur 1 % de croissance.

Certes, à court terme, la victoire de M. Johnson a enlevé « une couche d’incertitude », explique Fabrice Montagné, économiste à Barclays. Les mois qui viennent sont dégagés, et les entreprises qui attendaient un signal clair pour un investissement rapide peuvent enfin passer à l’action. Ben Higson, associé du cabinet d’avocats Hogan Lovells, estime que cet éclaircissement apporte « une importante raison d’être optimiste pour le niveau d’activité des fusions et acquisitions au Royaume-Uni en 2020 ». Euler Hermes a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2020, de 0,8 % à 1 %.

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