A Hongkong, les manifestants forment des chaînes humaines pour le Nouvel An

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Des manifestants à Hongkong, mardi 31 décembre.
Des manifestants à Hongkong, mardi 31 décembre. TYRONE SIU / REUTERS

Gloire à Hongkong, l’hymne de la contestation, a de nouveau résonné dans les rues de la mégalopole, mardi 31 décembre. Pour célébrer le passage à la nouvelle année, des milliers de manifestants prodémocratie ont formé de longues chaînes humaines. « En 2020, pas question d’abandonner la bataille », pouvait-on lire sur des milliers d’affiches.

Face à ce nouveau rassemblement, la police a utilisé des canons à eau pour disperser de petites foules de protestataires, notamment dans le quartier de Mong Kok. Des arrestations ont également eu lieu dans le quartier proche du Prince Edward, où des manifestants tenaient une veillée aux chandelles. D’autres rassemblements sont encore prévus dans la nuit dans différents quartiers de la ville.

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« Ecouter humblement »

Place financière internationale, l’ex-colonie britannique connaît depuis juin sa crise la plus grave depuis sa rétrocession à Pékin en 1997. La contestation pour obtenir des réformes démocratiques s’est traduite par des marches pacifiques rassemblant des millions de personnes, mais aussi de violents affrontements entre policiers et manifestants, les premiers tirant du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, les seconds lançant des cocktails Molotov.

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Dans un message vidéo posté sur Facebook, la chef de l’exécutif local, Carrie Lam, a assuré qu’elle comptait « écouter humblement pour trouver une issue », sans pour autant évoquer les demandes des manifestants. Ces derniers entendent maintenir la pression sur le gouvernement, en organisant une nouvelle manifestation d’envergure mercredi 1er janvier.

Légère accalmie

« Grâce à 2019, les horribles masques de la police et du gouvernement ont été arrachés et les gens ont pu voir la vérité », a déclaré pour sa part Kris, un manifestant qui a participé aux chaînes humaines. « Le mouvement est dans une sorte d’impasse actuellement. Une forte participation à la marche de demain pourrait ranimer la flamme, espérons-le. »

Le 24 novembre, le camp prodémocratie avait remporté haut la main des élections locales perçues comme un référendum sur la gestion de la crise par le gouvernement local soutenu par Pékin. La contestation a depuis connu une accalmie avec des affrontements sporadiques.

La police a arrêté quelque 6 500 personnes depuis juin, pour près d’un tiers âgées de moins de 20 ans. Suscitée initialement par un projet d’autoriser les extraditions vers la Chine continentale, abandonné depuis, la contestation s’est ensuite élargie pour dénoncer le contrôle exercé par Pékin.

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