En Espagne, le maintien au pouvoir de Pedro Sanchez suspendu à la Catalogne

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Oriol Junqueras, président des indépendantistes catalans de ERC (Gauche républicaine de Catalogne) au Parlement, à Madrid, en mai 2019.
Oriol Junqueras, président des indépendantistes catalans de ERC (Gauche républicaine de Catalogne) au Parlement, à Madrid, en mai 2019. POOL New / REUTERS

Après des pourparlers laborieux, la coalition du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, avec la gauche radicale de Podemos semble bien partie pour recueillir les soutiens nécessaires au Parlement, sauf soubresaut de dernière minute. Mais le maintien au pouvoir de M. Sanchez dépend encore de la réponse des indépendantistes catalans de ERC (Gauche républicaine de Catalogne), avec qui les socialistes négocient depuis des semaines.

Lundi 30 décembre, M. Sanchez et Pablo Iglesias, le leader de Podemos, ont annoncé les détails de leur programme de gouvernement, un catalogue de mesures qui inclut une hausse du salaire minimum, une augmentation de la fiscalité pour les plus riches ou l’abrogation de certains aspects de la réforme du marché du travail adoptée par les conservateurs au pouvoir de 2011 à 2018. Ils proposent enfin de « dépasser la situation actuelle » en Catalogne « par le dialogue et la négociation ».

« Construire une majorité »

Au lendemain des élections de novembre 2019, où tous deux avaient perdu des voix, M. Sanchez et M. Iglesias avaient annoncé la formation d’une « coalition progressiste », sans en annoncer les détails et sans avoir les voix nécessaires (155 sur 350). On savait seulement que M. Iglesias devait être vice-premier ministre.

Le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a dû s’assurer du soutien d’autres formations, notamment de petits partis régionaux. C’est ainsi que M. Sanchez a scellé, lundi, un accord avec les nationalistes basques du Parti nationaliste basque (PNV), dont les six députés voteront en faveur de son investiture, qui devrait avoir lieu début janvier.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Alfred Bosch : « Les eurodéputés catalans doivent pouvoir siéger au Parlement européen sans aucune entrave »

« Nous savons que nous n’avons pas de majorité parlementaire », a reconnu le premier ministre espagnol, « nous la construirons jour après jour, loi après loi ». Mais M. Sanchez doit d’abord obtenir le soutien de la Gauche républicaine de Catalogne, qui compte 13 sièges à la Chambre des députés.

ERC va laisser la décision aux quelque trois cents militants de son conseil national, qui se réunira le 2 janvier. « Nous sommes sceptiques, il nous est difficile de faire confiance au PSOE, mais nous pensons qu’il s’agit d’une opportunité que l’indépendantisme doit saisir », a déclaré la porte-parole de la formation sécessionniste, Marta Vilalta.

Négociation d’égal à égal

Pour convaincre les siens, Mme Vilalta a affirmé avoir obtenu des socialistes une négociation d’égal à égal « entre les gouvernements » de Madrid et de Barcelone pour parler de la Catalogne, une longue revendication des indépendantistes.

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