l’Etat islamique revendique l’attaque de la base militaire d’Arbinda

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L’attaque terroriste à Arbinda, au nord du Burkina Faso, a tué trente-cinq civils et sept militaires, mardi 24 décembre 2019.
L’attaque terroriste à Arbinda, au nord du Burkina Faso, a tué trente-cinq civils et sept militaires, mardi 24 décembre 2019. Google Maps

Les revendications terroristes dans la région du Sahel sont rares. Celle qui a été émise au sujet de l’attaque de la base militaire d’Arbinda au Burkina Faso, menée mardi, est peut-être incomplète.

Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) a en effet revendiqué, vendredi 27 décembre, cet assaut dans lequel sept militaires ont été tués, selon SITE Intelligence, un organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes. L’Iswap n’a pas revendiqué en revanche la mort des 35 civils, dont 31 femmes, également tués mardi dans la ville d’Arbinda, faisant de cette action, avec 42 morts au total, l’attaque la plus meurtrière subie par le Burkina Faso depuis le début des violences djihadistes il y a cinq ans.

« Un des chevaliers du martyr a fait exploser son véhicule chargé d’explosifs dans la base militaire (…) puis des soldats du califat ont attaqué la base (…) pendant plusieurs heures (…) tuant sept éléments », selon le message de l’Iswap publié par SITE, traduit de l’arabe en anglais. L’Iswap est une faction du groupe djihadiste nigérian Boko Haram affiliée à l’Etat islamique.

L’attaque d’Arbinda, une commune rurale de la province du Soum, dans le nord du Burkina, a été lancée mardi à l’aube « par plus de 200 individus lourdement armés, à bord de pick-up et de motocyclettes », et a « duré près de trois heures », avait expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) une source sécuritaire.

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Près de 750 morts depuis 2015 dans les attaques terroristes au Burkina Faso

« Pendant que le détachement (militaire) essuyait des tirs nourris, un autre groupe d’individus armés s’en est pris aux populations civiles, majoritairement des femmes, dont des personnes déplacées qui avaient trouvé refuge à Arbinda », avait précisé une autre source sécuritaire. Six civils et une vingtaine de soldats ont aussi été blessés lors de l’assaut, selon le gouvernement burkinabé, qui a décrété deux jours de deuil national, mercredi et jeudi. L’armée burkinabé a revendiqué avoir tué « 80 terroristes » dans sa riposte aux assaillants.

Les attaques de plus en plus nombreuses et meurtrières perpétrées au Burkina Faso sont rarement revendiquées, mais attribuées à des groupes armés djihadistes, certains affiliés à Al-Qaida et d’autres au groupe État islamique. Depuis 2015, elles ont fait près de 750 morts, selon un décompte de l’AFP, et environ 560 000 déplacés et réfugiés, d’après les Nations Unies.

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La commune d’Arbinda, située à 90 km de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, et sa région ont régulièrement été frappées cette année par des attaques djihadistes visant aussi bien les civils que les forces de l’ordre. Toute la région du Sahel, en particulier le Mali, le Burkina Faso et le Niger, est confrontée à des attaques terroristes, que ces pays ne parviennent pas à enrayer, malgré un fort soutien international, dont celui des 4 500 hommes de la force française antidjihadiste Barkhane.

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