Rebondissement dans l’affaire de l’assassinat du demi-frère de Kim Jong-un

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La Corée du Nord est accusée d’avoir orchestré l’assassinat de Kim Jong-nam. L’une des deux accusées a été remise en liberté.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 07h53, mis à jour à 07h53

Temps de Lecture 1 min.

Conférence de presse de Siti Aisyah à l’ambassade d’Indonésie, à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 11 mars 2019.
Conférence de presse de Siti Aisyah à l’ambassade d’Indonésie, à Kuala Lumpur, en Malaisie, le 11 mars 2019. STRINGER / REUTERS

La justice malaisienne a abandonné lundi 11 mars les poursuites contre Siti Aisyah, 26 ans, une Indonésienne accusée d’avoir participé à l’assassinat de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, le 13 février 2017.

Siti Aisyah a été remise en liberté et va pouvoir rentrer dans son pays, a précisé le procureur général. Mais si les poursuites pour meurtre ont été abandonnées, le tribunal a rejeté la demande de ses avocats afin qu’elle soit pleinement acquittée.

Cette décision a surpris les observateurs dans la mesure où la justice malaisienne devait entendre, lundi, le témoignage de la coaccusée de l’Indonésienne. La jeune femme était accusée comme la Vietnamienne Doan Thi Huong, 30 ans, d’avoir projeté sur le visage de Kim Jong-nam du VX, un agent neurotoxique, le 13 février 2017 à l’aéroport de Kuala Lumpur, la capitale malaisienne.

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Les deux femmes rejettent ces accusations, assurant avoir été piégées par des agents nord-coréens et affirment qu’elles pensaient participer à une farce pour un jeu télévisé. La Corée du Sud accuse le Nord d’avoir orchestré l’assassinat, ce que Pyongyang a toujours démenti. Kim Jong-nam était un détracteur du régime nord-coréen et vivait en exil.

Les avocats de Siti Aisyah et Doan Thi Huong les ont présentées comme des boucs émissaires, arguant que les autorités n’avaient pas réussi à arrêter les véritables meurtriers. Quatre Nord-Coréens, qui avaient été accusés du meurtre au côté des deux femmes, ont réussi à fuir la Malaisie peu après les faits. Le procès s’était ouvert en octobre 2017 et devait reprendre lundi après une interruption de plusieurs mois.

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