Postes annulés : Air Mauritius poursuivie par dix de ses employés

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Dix commissaires de bord (Senior Flight Pursers), employés par Air Mauritius, ont logé chacun une plainte en réclamation de dommages contre leur employeur. Cela après que la compagnie nationale d’aviation ait annulé leurs propositions d’embauche comme Crew Service Leader. 

Rs109 309 232. C’est le montant total des réclamations servies à la compagnie nationale d’aviation par dix de ses employés. Leur grief : l’entreprise a annulé un poste qui leur avait été attribué après un exercice de sélection.  En l’occurrence, le poste de chef de service de l’équipage- Crew Service Leader (CSL). Les plaignants sont huit hommes et deux femmes. Ils ont déposé chacun, une plainte en réclamation de dommages et intérêts. Cela, par l’intermédiaire de leurs hommes de loi : Mes Robin Ramburn, Senior Counsel et Yash Balgobin, avoué. Les dix cas seront appelés en Cour suprême, le 11 février 2020. 

Dans leur plainte, les plaignants, tous Senior Flight Purser (SFP), font valoir qu’en octobre 2014, la compagnie aérienne a publié un appel à candidature interne, invitant tous les SFP à postuler pour le poste de CSL. Les dix plaignants affirment chacun avoir postulé et ont été invités à participer à des exercices de sélection qui étaient composés de quatre étapes.

Mars 2015, selon eux, l’entreprise les a informés qu’ils avaient été jugés aptes au poste de CSL et leur a proposé un emploi en conséquence. Ils devaient prendre leurs nouvelles fonctions à partir du 1er juillet 2015. Les conditions de travail attachées à ce poste incluaient un salaire de base autour de Rs 50 000. Une allocation mensuelle de Rs 5 000 payable pour le travail de bureau plus une allocation de carburant pour l’utilisation d’une voiture personnelle. Ils ont, en outre, convenu d’autres avantages, notamment : deux billets d’avion annuels jusqu’à l’âge de la retraite.

Pas de force majeure

Selon les SFP, qui ont porté l’affaire en Cour suprême, le 26 mars 2015, le responsable des ressources humaines a décidé unilatéralement et a annoncé que : « la direction a pour consigne de suspendre tous les recrutements, promotions et mutations dans l’entreprise. À cet effet, nous vous informons que toutes les offres pour le poste de Crew Service Leader (CSL), ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre ». Les discussions s’enchaînent sans succès. 

Le 6 juillet 2017, ils sont informés que le poste de CSL, a été annulé. Une décision qui intervient deux ans après la décision de suspendre ledit poste. Après des tentatives infructueuses de régler le conflit du travail entre les parties devant le Commission for Conciliation and Mediation (CCM), le litige est porté devant l’Employment Relation Tribunal (ERT)

Le 22 mai 2018, l’ERT prononce la décision. Le tribunal estime « qu’en l’absence de tout cas de force majeure, Air Mauritius, n’avait pas le droit de suspendre unilatéralement et d’annuler la perspective d’emploi pour le poste de chef de service de l’équipage comme elle l’a fait. Ceci après avoir fait des offres d’emploi fermes ». Fort de cette décision, les dix plaignants se sont tournés vers la Cour suprême. 

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Defi Media

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