Boeing a transmis des documents au Congrès américain après la démission de Muilenburg

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Le logo de l’entreprise Boeing, sur l’usine du groupe à Renton, dans l’Etat de Washington, en mars.
Le logo de l’entreprise Boeing, sur l’usine du groupe à Renton, dans l’Etat de Washington, en mars. JASON REDMOND / AFP

Boeing a transmis à la commission des transports du Congrès américain, dans la soirée du lundi 20 décembre, de nouveaux documents préoccupants concernant la réponse de Boeing aux problèmes de sécurité entourant le 737 MAX, a déclaré devant la presse, mardi, un conseiller du Parlement des Etats-Unis.

Boeing a envoyé les documents « tard dans la soirée », soit après l’annonce de la démission immédiate de son directeur exécutif, Dennis Muilenburg, a précisé l’assistant de cette commission qui mène actuellement une enquête sur le 737 MAX, interdit de vol commercial depuis le 13 mars à la suite de deux accidents meurtriers.

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Il n’a en revanche pas précisé si ces documents relataient la situation avant ou après les accidents de Lion Air et d’Ethiopian Airlines, survenus respectivement fin octobre 2018 et le 10 mars. L’assistant a précisé que c’est Boeing qui a transmis, de sa propre initiative, ces documents dont le contenu exact n’a pas été révélé.

« Le personnel continue d’examiner ces dossiers, mais à l’instar d’autres dossiers précédemment divulgués par Boeing, ils semblent montrer un tableau très inquiétant concernant deux préoccupations exprimées par les employés de Boeing, sur l’engagement de l’entreprise sur la sécurité, et les efforts de certains employés pour s’assurer que les projets de production de Boeing ne soient pas contrariés par les régulateurs ou d’autres », a-t-il expliqué.

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« Un changement de direction était nécessaire »

Les multiples enquêtes menées aussi bien par les autorités de l’aviation en Indonésie, où s’est écrasé l’avion de Lion Air, tout comme en Ethiopie après l’accident d’un appareil d’Ethiopian Airlines, ont mis en cause le logiciel anti-décrochage MCAS de l’appareil. Elles ont aussi mis au jour d’autres manquements du constructeur, comme un défaut d’informations des pilotes.

Aux Etats-Unis, les enquêtes au sein de commissions parlementaires ont par ailleurs mis en évidence une relation très étroite entre la Federal Aviation Administration (FAA) et le constructeur, les autorités fédérales ayant laissé des pans entiers du processus de certification du 737 MAX aux mains de Boeing.

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Lundi, Boeing avait annoncé la démission immédiate de M. Muilenburg, qui était vertement critiqué pour sa gestion de la crise du 737 MAX. « Le conseil d’administration a décidé qu’un changement de direction était nécessaire pour restaurer la confiance dans la société alors qu’elle s’efforce de rétablir les liens avec les autorités de réglementation, les clients et toutes les autres parties prenantes », s’était justifié le constructeur.

« L’éviction de Dennis Muilenburg était attendue depuis longtemps », avait réagi de son côté Peter DeFazio, président de la commission des transports au Congrès, estimant que « sous sa direction, une entreprise admirée de longue date [avait] pris un certain nombre de décisions dévastatrices suggérant que le profit était prioritaire à la sécurité ».

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