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Le couple habitait Valetta, St-Pierre. Le concubin a enterré la défunte dans sa cour jeudi.
«Nous n’accusons personne, mais nous voulons connaître la vérité. Ce n’est pas normal qu’aucun proche n’ait pu assister à ses funérailles.» Les proches d’Anoushka Pydigadu ne comprennent pas comment celle-ci a pu mourir aussi subitement. D’autant que son concubin ne les a pas alertés.
Cette habitante de Valetta, St-Pierre, âgée de 35 ans et mère de trois enfants, a rendu l’âme, mercredi. Elle a été enterrée dans la cour de son concubin le lendemain. Gervais Frivet, 63 ans, retraité, affirme pour sa part qu’il a essayé à maintes reprises les numéros des proches de sa concubine, en vain.
Il n’aurait donc eu d’autre choix que de procéder à ses funérailles. Le sexagénaire avance que la jeune femme, qui partageait sa vie depuis dix ans, a commencé à être malade et qu’elle maigrissait. Mercredi, alors qu’il devait sortir, il l’a laissée avec leurs deux enfants de trois et six ans. À son retour, Anoushka Pydigadu avait déjà rendu l’âme.
Un médecin du privé devait attester son décès dû à un arrêt cardiaque. Les proches de la trentenaire expliquent que lorsqu’ils ont eu un coup de fil de Gervais Frivet vendredi, ce dernier a demandé d’abord à récupérer des affaires qu’il avait chez eux à Tyack avant de leur annoncer qu’Anoushka était morte.
C’est parce qu’ils «trouvent cela bizarre» qu’ils ont porté plainte. Une enquête a été initiée par la police de Rivière-des-Anguilles et le corps devrait être exhumé après l’autorisation d’un magistrat.
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