Fashion and Design Institute: les étudiants sans diplômes depuis juin

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Le Fashion and Design Institute opère à Ebène.

Le Fashion and Design Institute opère à Ebène.

Ils n’en peuvent plus d’attendre. Environ 100 élèves du Fashion and Design Institute (FDI) attendent leurs diplômes depuis juin, sans aucune indication sur la date à laquelle ils leur seront délivrés.

Ces étudiants du FDI, de la cuvée 2017-2019, ont l’impression d’avoir allumé une bougie rouge… Car, depuis qu’ils ont terminé leurs cours, qui leur ont coûté Rs 300 000, en juin, leurs diplômes ne leur ont toujours pas été octroyés. «La remise des diplômes aurait dû se faire en octobre. C’est ce dont on nous a informés lorsque nous avons commencé, en 2017. Cependant, par la suite, la direction nous a dit qu’elle se tiendrait début décembre. Sauf que jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait», explique Jetto Moutou, qui a étudié le Graphic Design.

 De plus, ces élèves affirment ne pas avoir obtenu de résultats non plus. «Nous n’avons même pas reçu un relevé de notes, seulement un papier pour attester que nous étions des élèves de l’Institut. Nous devons aller voir les chargés de cours individuellement, pour savoir si on a réussi ou pas», ajoute le jeune homme.

Les va-et-vient à l’établissement sont fréquents depuis juin. Toutefois, personne n’arrive à les informer de la date précise de la remise des diplômes. «Cela fait des mois que nous remuons ciel et terre pour chercher des explications mais zot pé vir nou kouma boul», affirme Shristy Itteah, très remontée.

Pas de preuve

Ces étudiants disent ne plus pouvoir tolérer cette situation. Car, non seulement cela les affecte psychologiquement mais aussi au niveau professionnel. «Nous n’avons pas de preuves que l’on a réussi nos examens. Toutes les démarches qu’on entame pour trouver un emploi tombent à l’eau, faute d’attestations de nos notes finales», martèle Coralie Élysée. Cette jeune femme de 24 ans raconte que pour pouvoir trouver les Rs 300 000 nécessaires pour payer ses cours, elle a dû travailler sans relâche pendant trois ans. «Je suis dégoûtée car ce diplôme, dont je n’arrive toujours pas à voir la couleur, est le fruit de mes durs moments de labeur.»

Continuer les études

 Si, pour certains, ce diplôme est le seul moyen d’avoir un travail, d’autres, comme Roshan Peerbocus, l’attendent aussi pour poursuivre leurs études. «Le FDI ne précise pas s’il va offrir les cours pour le degree mais si on avait au moins le diploma on aurait pu continuer les études ailleurs.»

Contactée à plusieurs reprises, la directrice de l’institution n’est pas revenue vers nous. Le ministère du Travail est aussi resté injoignable. Pour rappel, depuis les dernières élections, les centres du Mauritius Institute of Training and Development et les autres établissements de formation sont sous la tutelle du ministre du Travail, du développement des ressources humaines et de la formation.

 Toutefois, sur son site Web, le FDI écrit qu’il tombe sous l’égide du ministère de l’Industrie. «The Fashion and Design Institute operates under the aegis of the Ministry of Industry, Commerce and Consumer Protection and it aims to promote excellence in the field of design education.» Mais contacté, Yogida Sawmynaden, le ministre de l’Industrie, nous assure que «ce n’est pas sous ma tutelle».


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