Tony Blair étrille Jeremy Corbyn après la défaite du Parti travailliste

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« La prise de contrôle du Labour par l’extrême gauche a transformé le parti en mouvement de protestation idéalisé aux allures de culte, totalement incapable de former un gouvernement crédible », a déclaré Tony Blair.
« La prise de contrôle du Labour par l’extrême gauche a transformé le parti en mouvement de protestation idéalisé aux allures de culte, totalement incapable de former un gouvernement crédible », a déclaré Tony Blair. TOBY MELVILLE / REUTERS

Au moment où s’amorce la course à la succession de Jeremy Corbyn, après la défaite électorale historique du Labour, l’ancien premier ministre travailliste Tony Blair a étrillé mercredi le « socialisme quasi révolutionnaire » du chef de l’opposition travailliste britannique.

Le Parti travailliste a perdu 59 sièges lors des élections du 12 décembre et ne compte plus désormais que 203 élus à la Chambre des communes. Le Parti conservateur a raflé 365 sièges, soit une hausse de 47 sièges par rapport aux législatives de 2017, avec 43,6 % des voix contre 32,2 % au Labour.

Seul dirigeant travailliste à avoir mené son parti à la victoire ces quarante-cinq dernières années, Tony Blair, tenant d’une ligne sociale-démocrate au libéralisme assumé, a averti que la survie du Labour comme grande formation était, désormais, menacée.

« La prise de contrôle du Labour par l’extrême gauche a transformé le parti en mouvement de protestation idéalisé aux allures de culte, totalement incapable de former un gouvernement crédible », a déclaré Tony Blair, vainqueur de trois élections et premier ministre de 1997 à 2007.

Manque de clarté

Sur la question-clé du Brexit, Tony Blair a dénoncé l’échec du parti à « prendre une position claire et à s’y tenir ». Une critique directe contre la ligne de Jeremy Corbyn, qui a cultivé une position ambiguë sur la sortie de l’Union européenne. Selon Tony Blair, le Labour aurait dû accepter le résultat du référendum de 2016 – où 52 % des Britanniques ont décidé de quitter l’UE –, critiquer l’accord de Brexit du gouvernement et défendre plus fermement le fait que la « décision finale devait revenir au peuple ».

Et « politiquement », Jeremy Corbyn a, selon lui, été perçu « comme s’opposant fondamentalement à ce que le Royaume-Uni et les pays occidentaux défendent », il a incarné un « socialisme quasi révolutionnaire » incapable de séduire l’électorat travailliste.

Lors d’une réunion des travaillistes mardi soir, Jeremy Corbyn a fait face à la fureur de son camp, à qui il a présenté ses excuses pour le résultat des élections, tout en accusant le Brexit et les médias. Le parti doit se réunir en janvier pour définir le calendrier du départ du leader septuagénaire et de l’élection de son remplaçant.

Un changement de ligne est peu probable, car la base militante est désormais très à gauche, notamment parmi les jeunes attirés par M. Corbyn. Donné comme l’un des favoris, Keir Starmer, 57 ans, chargé du Brexit au sein du « gouvernement fantôme » travailliste, « réfléchit sérieusement » à briguer la succession de Jeremy Corbyn. Il a estimé que le parti n’était pas parvenu à contrer le « réalisons le Brexit » de Boris Johnson.

Egalement parmi les favoris figure Rebecca Long-Bailey, une députée de 40 ans réputée proche de Jeremy Corbyn. Elle n’est pas apparue dans les médias depuis les élections.

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