Le test ADN d’Albert II tient la Belgique en haleine

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Delphine Boël, le 13 décembre à Bruxelles.
Delphine Boël, le 13 décembre à Bruxelles. DIRK WAEM / AFP

Coup de tonnerre sur le palais de Laeken : Albert II, l’ex-roi des Belges, père de l’actuel roi Philippe en faveur duquel il a abdiqué en 2013, serait-il bel et bien le père adultérin de Delphine Boël, une artiste quinquagénaire ? L’affaire qui tient le royaume en haleine semble, en tout cas, approcher de son dénouement après les deux arrêts rendus, vendredi 13 décembre, par la Cour de cassation.

La plus haute instance du pays a rejeté deux pourvois de l’ancien chef de l’Etat contre des décisions de justice qui étaient favorables à Mme Boël. Dans la première phase de sa croisade judiciaire, celle-ci devait d’abord faire acter que Jacques Boël, un industriel, marié à Sybille de Sélys Longchamps, qui entretint une relation pendant dix-huit ans avec Albert II, n’était pas son vrai père. La cour d’appel de Bruxelles lui avait donné raison.

Après ce désaveu, elle devait passer à une recherche de paternité. Et, cette fois encore, la justice l’avait suivie et ordonné à Albert II de se soumettre à un prélèvement d’ADN. Les magistrats de la cour d’appel avaient invoqué l’urgence, compte tenu de l’âge de l’ancien souverain – il a aujourd’hui 85 ans.

Le soutien d’une bonne partie de l’opinion

Ses défenseurs s’étant pourvus en cassation, le roi a toutefois obtenu que les résultats du test restent secrets. La récente décision de la haute juridiction permet désormais aux avocats de Mme Boël d’obtenir le rapport médical.

Est-ce la fin de la saga ? Peut-être pas. Car la défense de l’ancien chef de l’Etat contestera sans doute ce rapport et développera une nouvelle série d’arguments. En outre, la justice ne pourra se prononcer immédiatement, même si le test ADN est positif. Elle ne le fera qu’après le dépôt de conclusions par les deux parties.

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Mme Boël sait, en tout cas, qu’elle a avec elle une bonne partie de l’opinion : selon un sondage réalisé au moment du déclenchement de la procédure judiciaire, 48 % des Flamands et 47 % des Wallons voudraient que l’ex-roi reconnaisse sa fille illégitime présumée. L’artiste a aussi le soutien de sa mère.

Même si elle est reconnue, Mme Boël ne pourra pas recevoir d’argent de l’Etat, entrer dans l’ordre de succession, ou occuper une fonction officielle. Elle n’est, en effet, pas issue d’une union approuvée par le gouvernement. Elle pourrait, en revanche, récolter une partie de l’héritage de son père. Lequel disposerait, officiellement, de quelque 12 millions d’euros, bien qu’un quotidien néerlandophone, l’avait, en 2010, évaluée à environ 1 milliard d’euros.

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