En Israël, l’impasse politique se prolonge après l’annonce de nouvelles élections

0
95

[ad_1]

Le leader du mouvement centriste Bleu Blanc, Benny Gantz (au centre), le soir de la dissolution de la Knesset à Jérusalem, le 11 décembre.
Le leader du mouvement centriste Bleu Blanc, Benny Gantz (au centre), le soir de la dissolution de la Knesset à Jérusalem, le 11 décembre. ODED BALILTY / AP

Malgré les tractations de dernière minute, rien n’y a fait. Mercredi 11 décembre à minuit, la Knesset (le Parlement) a finalement été dissoute, après l’expiration du délai accordé aux députés israéliens pour former une coalition gouvernementale. Israël se prépare donc à de nouvelles élections, les troisièmes en moins d’un an. Inédite, l’impasse politique amorcée à l’issue du premier scrutin d’avril se prolonge. Et la situation du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, devient de plus en plus périlleuse : depuis l’annonce de sa mise en examen, la bataille pour sa succession à la tête du Likoud (droite) se prépare.

« Dans des circonstances extraordinaires, et après deux campagnes rapprochées au cours desquelles aucun gouvernement n’a été formé, il est proposé de dissoudre la Knesset et de tenir de nouvelles élections pour la 23Knesset, le 2 mars 2020 », dispose le texte de loi qui devait être adopté dans la nuit de mercredi à jeudi.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Israël avance en somnambule vers de troisièmes élections

Depuis le 21 novembre, les députés israéliens avaient un délai de 21 jours pour désigner un candidat qui, soutenu par 61 d’entre eux (la majorité, le Parlement comptant 120 sièges), aurait été capable de former une coalition gouvernementale. A l’issue de ce délai et sans résultat probant, la dissolution de la Knesset était inévitable, conduisant à de nouvelles élections législatives.

Il s’agissait de la dernière tentative de former un gouvernement après le scrutin du 9 septembre, qui avait porté au coude-à-coude le Likoud et le mouvement centriste Bleu Blanc. Une nouvelle fois, leurs dirigeants respectifs, Benyamin Nétanyahou et son rival Benny Gantz, n’ont pas réussi à trouver un accord pour former le gouvernement d’union nationale que leur avait recommandé le président Reuven Rivlin pour sortir le pays de l’impasse.

Lire aussi Israël : qui est Benny Gantz, premier rival de Benyamin Nétanyahou ?

La situation judiciaire de Nétanyahou

Dès le début de semaine, alors qu’il devenait manifeste que les pourparlers n’aboutiraient pas, les deux candidats se sont mutuellement rejeté la responsabilité de cet échec imminent. A plusieurs reprises, Benny Gantz a dénoncé les manœuvres du premier ministre en vue d’assurer son immunité parlementaire, à la suite de l’annonce par le procureur général Avichaï Mandelblit, le 21 novembre, de sa mise en examen pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires. Dernièrement, la situation judiciaire du premier ministre est donc devenue l’argument principal de M. Gantz pour justifier du blocage politique actuel, ainsi que son principal levier de négociation.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: