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Face à la hausse de prix de plusieurs produits tels le lait ou encore le riz, l’appréciation du dollar est montrée du doigt.
Le lait, le riz, la cigarette… Pas mal de produits enregistrent des hausses de prix. Jusqu’ici l’humeur du consommateur est au beau fixe : il y a la hausse intérimaire de Rs 1 000 du Pay Research Bureau mais aussi le salaire minimum revu, la compensation salariale ou encore les Rs 18 000 des personnes âgées. Cela va-t-il durer ?
En effet, quelques denrées de base ont déjà connu une hausse de prix ces derniers temps. Notamment le lait et le riz qui ont connu une majoration d’environ une dizaine de roupies. D’ailleurs, le prix de la cigarette a aussi augmenté de Rs 5 à Rs 10 dans les points de vente. «Il y a une grosse hausse sur le lait, mais dans l’ensemble, il n’y a pas beaucoup de hausses des prix. Seules quelques denrées sont affectées, mais il existe une diversité d’approvisionnement», indique Ignace Lam, président de l’enseigne Intermart.
Subvention de l’état
L’appréciation du dollar est montrée du doigt. Les consommateurs craignent que les stocks qui arrivent en décembre et qui seront sur les étagères en janvier ne coûtent plus cher. Selon Ignace Lam, le dollar est fort mais les prix ne vont pas augmenter sensiblement. Notamment avec l’inflation qui est très basse en ce moment.
Ignace Lam est d’avis que la hausse des prix en janvier n’est que pure spéculation. «La masse monétaire en décembre, la pension qui a augmenté de 50 % et le dollar en hausse depuis 12 mois ne devraient pas avoir un impact au point de bouleverser les prix», a-t-il expliqué à l’express.
Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, estime qu’une hausse en janvier n’est effectivement pas à exclure. «Le dollar détermine le prix. Il y a d’autres facteurs tels que le positionnement des distributeurs dans un segment qui décident le prix. Dans certains cas, la hausse est absorbée et, dans d’autres, le prix est passé au consommateur. Il y a aussi des abus dans certains cas», déplore-t-il.
Des craintes que balaie d’un revers de main Raj Appadu, président de la Fédération des commerçants. Pour lui, si des hausses sur les denrées de base sont d’actualité, il appartiendra au gouvernement de subventionner ces produits.
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