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Si la Guinée a incontestablement progressé dans sa gouvernance du secteur minier, des progrès restent à accomplir notamment en matière de transparence et de fiscalité.
Alors que le rêve de la Guinée d’être le leader mondial de la bauxite devient progressivement réalité, celui d’approvisionner le monde en minerai de fer grâce à ses gigantesques réserves du sud-est lui résiste encore. L’annonce, le 14 novembre, de l’attribution au consortium SMB-Winning des blocs 1 et 2 de Simandou, connu comme le plus grand gisement de fer au monde, ouvre un chapitre prometteur pour le pays.
À condition que les autorités guinéennes mettent en œuvre l’ensemble des réformes en matière de gouvernance minière engagées depuis une dizaine d’années, censées tourner la page de plusieurs décennies sans développement.
Au cours de la dernière décennie, la Guinée a profondément reformé son système de gouvernance minière en commençant par le processus d’attribution des titres, depuis le code minier de 2011 (amendé en 2013) qui prévoit à la
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