la difficile campagne du candidat Abdelmadjid Tebboune – JeuneAfrique.com

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Favori du scrutin il y a encore un mois, l’ancien Premier ministre, présenté comme le candidat du pouvoir, a vu sa campagne singulièrement plombée…


Drôle de campagne… Les panneaux électoraux restent désespérément vides ; aussitôt collées, les affiches des candidats sont arrachées. Les meetings se déroulent dans des salles désertes, et les prétendants à la magistrature suprême ne peuvent se déplacer sans déploiement des forces antiémeutes. Pour Abdelmadjid Tebboune, c’est encore pire. Le 20 novembre, l’ancien Premier ministre et candidat apprend par voie de presse que deux de ses amis, qui auraient financé une partie de sa campagne, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach.

Sous le coup de plusieurs enquêtes lancées depuis deux ans, l’homme d’affaires Omar Alilat [aucun lien de parenté avec l’auteur de ces lignes], ex-député – surnommé « Omar la fourchette » pour son grand appétit pour le business – , et l’ex-conseiller à la présidence Zine Hachichi sont poursuivis dans le cadre d’affaires de corruption présumée liées à des sociétés étrangères actives en Algérie. La nouvelle de leur mise en détention fait l’effet d’une déflagration.

Passé le choc et la stupeur, l’équipe de campagne installée dans une villa sur les hauteurs d’Alger tente de circonscrire le feu. Déminer, démentir ou, à tout le moins, atténuer l’importance des liens entre Abdelmadjid Tebboune et les deux prévenus. Pas un dinar de son fonds de campagne ne provient de leur poche, jure-t-on. L’ancien Premier ministre les connaît à peine. Quatre jours plus tard, dans les colonnes d’El Khabar, Tebboune livre sa version des faits.



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JeuneAfrique

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