Sanna Marin, la carrière politique fulgurante d’une Finlandaise « ordinaire »

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Sanna Marin après son élection au poste de premier ministre à Helsinki, en Finlande, le 8 décembre 2019.
Sanna Marin après son élection au poste de premier ministre à Helsinki, en Finlande, le 8 décembre 2019. VESA MOILANEN / AFP

Une fois obtenu le soutien du Parlement finlandais – ce qui n’est qu’une formalité – mardi 10 décembre, Sanna Marin deviendra la plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de son pays, et même de la planète. A 34 ans, elle succédera au président du Parti social-démocrate Antti Rinne, à la tête d’un gouvernement de coalition, composé de son parti et de quatre autres formations, toutes dirigées par des femmes, dont trois ont entre 32 et 34 ans.

Dans le paysage politique finlandais, Sanna Marin est loin d’être une inconnue. En 2014, la jeune femme avait été élue vice-présidente du Parti social-démocrate. En début d’année, elle a remplacé Antti Rinne, pendant près de deux mois, à la tête du parti. En vacances en Espagne à Noël, il avait dû subir une lourde opération, suite à une pneumonie, puis il avait prolongé son absence, après une infection nosocomiale.

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A quelques mois des législatives, Sanna Marin a été chargée de conduire la campagne électorale du parti, ce qu’elle a fait avec succès. Le 14 avril, elle s’est fait réélire au Parlement avec près de 20 000 voix, soit le score le plus élevé pour un candidat social-démocrate. Début juin, Antti Rinne l’a nommée au ministère des transports et de la communication, au sein du gouvernement le plus féminin du monde, avec douze femmes et huit hommes.

« Animaux politiques »

Mardi 3 décembre, menacé d’un vote de défiance par l’opposition et son allié centriste, le premier ministre a démissionné. Son départ est survenu à la suite d’une grève dans le secteur de la poste, pendant laquelle l’ancien leader syndical a pris position en faveur des employés, s’attirant les foudres de la droite. Finalement, M. Rinne a jugé que seule sa démission pouvait garantir l’avenir de la coalition gouvernementale.

Deux candidats se sont présentés pour lui succéder : Antti Lindtman, 37 ans, le président du groupe des députés sociaux-démocrates au Parlement, appartenant à la frange droite du parti, et Sanna Marin, plus à gauche, favorite d’Antti Rinne. Dimanche 8 décembre, c’est elle que la direction du parti a désignée, à 32 voix contre 29.

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La jeune femme a fait une carrière fulgurante au sein du Parti social-démocrate. Engagée dans son mouvement jeune en 2006, elle se présente deux ans plus tard aux élections municipales, à Tampere, la troisième ville du pays. Ce sera le seul échec dans son parcours autrement sans faute. En 2012, elle retente sa chance et décroche un siège au conseil municipal. Un an plus tard, elle en prend la direction, avant d’être élue à la vice-présidence du Parti social-démocrate en 2014, puis députée en 2015.

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